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Liz to Aoitori

Liz to Aoitori
 

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Fiche technique

Autres titres リズと青い鳥 (japonais)
Liz et l'oiseau bleu (français)
Liz and the Blue Bird (anglais)
FormatFilm
StudioKyoto Animation
GenreEcole / Drame / Comédie / Tranche de vie / Musique / Shôjô Ai
Période2018
Durée90 min
Interêt global   aidecoeur3.gif
StaffRéalisation : Naoko Yamada
Character design : Futoshi Nishiya
Musique : Akito Matsuda , Kensuke Ushio

Résumé

Le temps a filé très vite depuis le jour où le professeur Noboru Taki a repris la direction de l'orchestre du lycée, le faisant progresser à force de travail et d'exigence. Les élèves ont grandi : Les membres d’antan en terminale sont partis et ont laissé le groupe aux bons soins de la nouvelle présidente Yûko Yoshikawa, tandis que nombreux musiciens en seconde sont arrivés en renfort

Mizore Yoroizuka a assurément sa place dans l'orchestre, où elle était déjà le solo au hautbois à la pièce jouée l'année précédente. Quant à Nozomi Kasaki, elle joue de la flûte traversière et a réintégré a troupe après sa première année mouvementée qui avait vu le départ de nombreux musiciens. Nozomi est la meilleure amie de Mizore qui est complètement introvertie et qui suit littéralement ses pas. Mizore se cantonne dans son isolement et évite soigneusement de se mélanger à ses autres camarades de première année qui jouent aussi des instruments à hanches. Ces dernières voudraient bien nouer des relations plus importantes avec leur sempai mais Mizore décline toutes leurs invitations.

Tout le contraire de Nozomi au caractère extravertie qui a pris la tête des autres joueuses de flûte et enchaîne les sorties avec elles après les répétitions. Du coup, elle délaisse complètement Mizore qui souffre en silence de la situation.

L'orchestre doit interpréter des morceaux inspirés d'un conte allemand, Liz et l'oiseau bleu, où un moment phare est un échange musical où le hautbois représente Liz tandis que l'oiseau est joué par la flûte traversière. Vu de l'extérieur, c'est une pièce idéale à faire interpréter par les deux amies que sont Mizore et Nozomi mais les premières répétitions dévoilent que ce n'est pas si simple que cela.

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Commentaire

L'histoire s'inscrit dans la continuité des premières séries de Sound Euphonium mais en abandonnant le point de vue des personnages principaux que sont Reina Kôsaka et surtout Kumiko Ômae, pour se concentrer uniquement sur Mizore et Nozomi. Ces deux dernières avaient eu droit à un arc dans la 2e série, un mélodrame où était mise au cause l'attitude de Nozomi qui avait quitté la troupe sans avertir son amie.

Techniquemenent, comme les séries et les longs métrages résumés, le film est toujours produit chez Kyoto Animation mais avec une équipe sensiblement différente. La réalisation a été confiée à Naoko Yamada qui n'avait dirigé que deux épisodes sur les séries et l'écriture du scénario à Reiko Yoshida, qui avait travaillé sur Violet Evergarden, K-On, ou encore A Silent Voice mais pas encore sur cette licence.

L'histoire s'article aussi sur le parallèle fait avec le conte, où Liz et l'oiseau bleu prennent forme avec un visuel et des méthodes d'animation différentes pour les démarquer du monde "réel" même si leur envionnement est déjà fort différent. Le thème est relativement ordinaire et la comparaison coule de source, avec une dénouement qui devrait suprendre peu de gens quand la situation est transposée à Mizore et Nozomi. S'il est impossible de trouver l'idée originale, il faut s'attacher à la manière dont elle est exploitée et de ce côté là,c'est très bien fait.

Peut-être pas forcément au niveau visuel, où le studio a l'habitude de produire des scènes de très belle facture rien que dans ses produits télévisées dont les volets de Sound Euphonium. Sur cet aspect, hormis les moments passés à raconter le conte qui offre un dépaysement certain, les scènes se classent dans la continuité des meilleurs moments de la série avec parfois une impression de reprises au niveau de la réalisation qui s'inscrit donc parfaitement dans l'esprit de la licence mais sans apporter beaucoup plus. Le character design a évolué par rapport à la série mais sans choquer, du fait que les différents protagonistes ont pris quelques mois de plus. Yûko colle bien à son rôle de présidente et fait beaucoup moins chipie que dans les premiers épisodes.

La connaissance des volets précédents n'est pas indispensable même s'il est toujours plus simple de connaître les personnages dès le départ, notamment les autres musiciens maintenant en première et en terminale, ainsi que les quelques professeurs qui interviennent. Le long métrage  fait fi de toute forme d'introduction. À l'opposé, la connaissance des épisodes précédents peut vous polluer l'esprit, notamment avec le rôle en retrait de Kumiko Ômae, alors qu'elle avait été très présente pour aider les deux amies dans la série de 2016. Plus bizarrement, son rôle avec Reina Kôsaka n'est pas moins important - même en laissant acquis qu'elles restent des personnages secondaires - mais nous ne l'entendons quasiment pas contrairement à Reina.

Les scènes insérées pour raconter l'histoire dans l'histoire avec Liz et l'oiseau bleu sont indispensable pour accentuer la métaphore appliquée à Mizore et Nozomi, avec des références qui franchissent le cadre du conte pour s'inviter dans les images du récit au lycée. Pour l'anedocte - mais aussi pour élargir votre vision - retenez que la même seiyû Miyu Honda double Liz et l'oiseau.

La touche musicale est des plus remarquables avec la présence de deux compositeurs dans l'équipe. Akito Matsuda a signé les musiques sur les deux premières série et a donc participé au film mais sur un créneau bien précis : La bande originale pendant les scènes qui retransposent l'histoire entre Liz et l'oiseau bleu, ainsi que les pièces jouées par l'orchestre. Ce n'est pas rien car l'un de ses morceaux illustre finalement le summum du film.

L'autre compositeur est Kensuke Ushio qui venait déjà de collaborer avec la réalisatrice Naoko Yamada sur A Silent Voice. Il a été mis sur ce projet très en amont, ce qui a permis de produire ces scènes extraordinaires où les pas des personnages se fondent dans la musique et en font complètement partie, avec chaque image qui suit scrupuleusement la cadence. C'est non seulement un exercice de style mais une manière élégante de montrer la singularité de Nozomi aux oreilles de Mizore, avant même qu'elles se voient et qu'elles discutent.

La réalisation fait extrêment attention aux petits détails en répétant les tics ou les attitudes chez l'une ou l'autre, qui donnent des indications précieuses au spectateur alors que le sens de leurs paroles au même instant bifurquent complètement, tels des pieux mensonges à elles-mêmes plus qu'aux autres. Le jeu permet une approche plus subtil que le mélodrame joué pendant la 2e série, qui s'était fait à grand coup d'éclats et de larmes.

C'est sans doute l'aspect le plus réussi du long métrage. Réussir à émouvoir en multipliant les détails à tous les niveaux, sonores et visuels, sans avoir à en faire trop, en évitant l'écueil de la caricature.

Avis des membres d'Animint

Appréciation Générale : 4,5
Animation : 4,5
Graphisme : 4,5
Personnages : 4,5
Histoire : 4,0
Bande son : 4,5

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