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Chikyuu Shoujo Arujyuna
Fiche technique
Autres titres |
地球少女アルジュナ (japonais) Earth Girl Arjuna (français) |
Format | Série |
Genre | Fantastique |
Période | 2001 |
Épisodes | 13 |
Durée | 25 min |
Interêt global | |
Staff | Réalisation : Shôji Kawamori
Character design : Takahiro Kishida Musique : Yôko Kanno |
Résumé
Juna est une lycéenne qui a pour passion le tir à l’arc, une jeune fille comme les autres qui aime la vie. Un jour, avec son ami Tokio, ils décident d’aller voir la mer en moto mais pendant leur trajet ils ont un terrible accident. Tokio s’en sort indemne mais Juna perd la vie.
Pendant son passage vers l’au-delà, Juna a une vision de la Terre, une Terre dévastée par des gros vers rouges. Juna est complètement désorientée et affolée par tous ces événements, puis soudain elle entend une voix dans sa tête, celle d’un mystérieux garçon prénommé Chris. Il lui explique que ces monstres sont des Raajas, les maux de la Terre et si personne n’y prend garde sa vision se réalisera. Chris lui propose alors une nouvelle chance pour vivre, à condition de devenir l’avatar du temps, une entité vivante qui ne fait qu’une avec la Terre et qui est capable de sentir les attaques des Rajaa. De plus, grâce à ses nouveaux pouvoir, la jeune fille peut se transformer en Arjuna et détruire ces monstres pour sauver la planète.
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Commentaire
Earth Girl Arjuna est un anime engagé, où il faut être aveugle pour ne pas comprendre les messages de son auteur, Shôji Kawamori. Dès les premiers épisodes le ton est donné, grave, dramatique, pessimiste, avec des images fortes sur certains thèmes abordés comme par exemple la nutrition. Il y a toujours ce même fil conducteur : notre société actuelle face à l’environnement. L’auteur s’est servit d’une légende indoue Aarjuna pour introduire chaque nouvel épisode. Ainsi nous pouvons lire au début de chaque épisode l’histoire retraçant cette mythologie, en y associant un thème particulier : la pollution, la génétique, etc. L’auteur veut tellement nous faire prendre conscience que nous maltraitons notre planète par le biais de cette croyance, que certains épisodes deviennent difficile à comprendre à cause de ses dialogues trop philosophiques, voire même confus par moment. L’histoire contée en parallèle sur le Rajaa n’arrange rien de ce point de vue là.
Nous suivons Juna, une jeune fille ordinaire et moderne dans sa quête initiatique à devenir avatar du temps. Elle est épaulée par Chris qui peut s’apparenter de guide spirituel, et aidée par Tokio, son ami proche. La galerie de personnages n’est pas importante et l’auteur s’est plus intéressé à approfondir le caractère de Juna et de Tokio, et à suivre l’évolution de leurs relations, même si cette partie reste tout de même secondaire par rapport à l’intrigue principale.
La qualité visuelle de l’anime est excellente pour une série télévisée notamment au niveau des décors. Par moment, nous avons l’impression de nous retrouver dans une scène de Princesse Mononoke, comme beaucoup d’incrustations 3D se mélangent bien aux dessins traditionnelles, à l’exception des scènes où apparaît le rajaa, le monstre rouge. Le design des personnages est assez simple; la transformation de Juna en Arjuna est jolie, sobre, sans d’artifices inutiles comme on peut le voir dans certains anime qui frôlent le ridicule : elle ressemble un peu à Sharon Apple dans Macross plus. Tout cela est saupoudré d’une bande son superbe qui en fait au final un anime de qualité.
C’est une série tout de même difficile à saisir, destinée avant tout à un public qui aime se creuser un peu la tête afin de mieux apprécier l’histoire.