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Panorama

Le phénomène de conventions où les animefans se regroupent pour visionner des anime en VO, se banalisent complètement. BD EXPO demeure le rendez-vous le plus intéressant, surtout cette année où des films de qualité sont projeté dont Kaze No Tairiku, sous titré en francais par une association "amateur". En juin, à l'occasion du festival d'Annecy, le Grand public découvre une partie de l'oeuvre d'Hayao Miyazaki. Un de ses films, Porco Rosso, est en compétition et remporte le prix du long métrage. Il est alors prévu de le diffuser au cinéma en France à la fin de l'année. Canal+ prend le projet en cours de route, ce qui retarde la sortie. Le long feuilleton du "sortira, sortira pas?" débute.

A l'étranger, les versions en anglais se multiplient et arrivent en France à des prix abordables, dans certains grands magasins. En Espagne, la diffusion de Dragon Ball provoque une poussée exceptionnelle des manga et les Espagnols rattrappent les Italiens en ce qui concerne les sorties de manga traduits. Les éditeurs français en lancent aussi sur le marché. Les premiers tomes de Dragon Ball et de Candy Candy en version française surgissent dans les kiosques. Il en est de même pour Ranma qui débute après.

Le succès de Dragon Ball commence à donner une image stéréotypée de violence aux animes et aux manga. Beaucoup de nouveaux fans qui viennent rajeunir la population des anime-fans, se concentrent sur les manga en V.O. d'Hokuto no Ken, de Dragon BallZ ou de Bastard, séries de manga reflètant cette vision. On commence à percevoir un certain malaise entre cette nouvelle génération et l'ancienne, qui invente le terme péjoratif de "gagaballiens" pour l'occasion. Au moins, cela dope le marché de la japanimation et permet l'ouverture de nouvelles boutiques montées de toutes pièces pour la japanimation.

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