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Anime & manga
Panorama
Au festival d'Annecy est projeté un long métrage nippon Hotaru no Haka de I. Takahata. Ce film est en marge de la compétition et passe inaperçu pour le grand public. En revanche, la diffusion très limi tée d'Akira sur les écrans a intéressé un peu plus les gens. Les éditions Glénat lance une version française du manga d'Akira, en édition de luxe coloriée . Les ventes sont très encourageantes.
Parallèlement, sur une radio "locale", Superloustic, est diffusée une émission sur les anime. Là, l'animateur fait comprendre que la production japonaise ne se limite pas à effectuer des séries TV de basse qualité, qu'il existe d'autres genres et que seule une portion des anime produits passe en France. Des chansons et des musiques extraites des bandes originales sont diffusées régulièrement et connaissent un bon succès auprès des auditeurs. La radio locale devient finalement de plus en plus nationale.
Les mouvements de fans commencent réellement à se structurer à l'image de ce qui s'est passé à l'étranger. En Italie, des éditeurs commencent déjà à publier des traductions de manga. Même chose aux Etats Unis où en plus, des titres commencent à apparaitre en K7 en anglais sous-titrés. Les fans se rencontrent à différentes conventions consacrées aux animes, conventions dont les moyens augmentent d'années en années. En Grande Bretagne, il en existe aussi mais elles consistent surtout à projeter de nombreux animes en V.O. non sous-titrée. En France, naissent les premiers fanzines ( de meilleur standing que le genre photocopies à quatre sous). Ce sont Mangazone puis Animeland par exemple.