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Hateshi naki Scarlet

Hateshi naki Scarlet
 

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Fiche technique

Autres titres æžœã¦ã—ãªãスカーレット (japonais)
Scarlet et l'éternité (français)
Scarlet (anglais)
FormatFilm
StudioChizu
GenreAventure / Horreur / Drame / Fantastique
Période2025
Durée112 min
Interêt global   aidecoeur1.gif
StaffRéalisation : Mamoru Hosoda
Character design : Tadahiro Uesugi, Jin Kim
Musique : Taisei Iwasaki

Résumé

Le roi Amlet est proche de ses sujets et privilégie le quête de terrains d'entente avec les pays voisins plutôt que les conflits. Sa jeune fille Scarlet a hérité son goût pour la simplicité, quitte à oublier son statut de princesse et se salir en accompagnant son père dans ses excursions informelles au sein de la population.
 
Ces jours d'insouciance prennent fin brusquement lorsque les intrigues de la cour prennent le dessus sur le souverain : Amlet est assassiné devant Scarlet. Cette dernière est épargnée mais jure de venger et s'y prépare pendant des années, en rongeant son frein face aux sévices sur le peuple des usurpateurs au pouvoirs. 
 
Alors qu'elle passe enfin à l'action, son plan échoue et Scarlet se retrouve plongée dans le royaume des morts, l'anti chambre du néant. Elle se reprend en main pour éviter de sombrer en s'accrcohant à sa quête de vengeance mais la voilà dans un univers hostile, où elle peut encore ressentir peurs et douleurs, en étant confrontée aux pires aspects de l'humanité. Pourtant, une rencontre fortuite va bouleverser son périple.
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Commentaire

Le réalisateur Mamoru Hosoda revendique pleinement les références à Hamlet, la pièce de Shakespeare, où le roi du Danmark est assassiné par son frère et vient réclamer vengeance auprès de son fils Hamlet. Ce dernier hésite – avec le fameux être ou ne pas être – mais exécute son sombre dessein. Le royaume dans Scarlet a une connotation imaginaire mais l'une des scènes fait explicitement référence au Danemark et re-ancre le récit dans la dimension théâtrale d'origine.
 
Le rôle d'Hamlet est tenu par Scarlet qui devient une princesse guerrière capable d'enchaîner les combats et de surmonter les différentes épreuves dans l'anti-chambre des enfers. La transposition de l'histoire d'un contexte historique à un univers fantastique est astucieuses et permet plus de liberté et d'originalité en se permettant quelques anachronismes par exemple. L'autre parti pris du réalisateur est d'ancrer rapidement le désir de vengeance dans Scarlet sans passer par le fantôme du père ou de la faire hésiter au début comme Hamlet. Mamoru Hosoda axe son histoire sur la quête du pardon, là où la pièce de Shakespeare a un conclusion plus radicale.
 
Techniquement de nombreux décors sont somptueux, avec la performance de quasiment transformer certains fonds en tableaux mouvants et ondulant, notamment au niveau du ciel pour distinguer le monde des morts de celui des vivants. D'autres choix artistiques sont plus discutable, notamment un passage qui rappelle une scène équivalente dans 2001 l'Odyssée de l'espace avec le même effet sur les spectateurs : un grand sentiment d'ennui, là où l'équipe du film doit sans doute être fière des images générées. 
 
Par son thème, le film est déconseillé pour les moins de 12 ans mais rares sont les scènes qui arrivent jouer sur l'aspect visuel horrifique. Il y a bien l'arrivée de Scarlet dans le royaume des morts mais d'autres tableaux supposés plus horribles deviennent presque abstraits et perdent de leur portée. 
 
L'animation est évidemment sans faille en particulier lors des combats ou quand des foules immenses bougent, mais certaines scènes passent cependant relativement mal par rapport au niveau général attendu. Des plans de danse démontrent encore la limite des mises en scène par l'informatique, alors que des scènes équivalentes ont été faite plus de 10 ans avant dans des anime tels que la première série d'Idolm@ster ou le film Wake Up, Girls où les chorégraphie passaient beaucoup mieux mais ont du exiger beaucoup plus de ressources à la main à cette époque. Le problème est également le peu de dimensions de la bande originale alors qu'elle aurait du avoir un poids certains à plusieurs moments, ce qui conduit à une grosse déception, avec un écart entre la beauté de la scène et de la mise en scène tout court, et le peu de présence musicale. Cela ruine les instants où nous plongeons dans la caractère et les états d'âme de l'héroïne. 
 
Vous pouvez aussi reprocher un scénario un peu bateau et attendu, mais le plus important reste la manière avec laquelle il est mené. Le début est exécuté sans perdre de temps mais accumule les clichés et soulève quelques questions : Scarlet a visiblement des partisans complices mais il n'interviennent jamais explicitement et la jeune femme se retrouve à agir seule. L'arrivée dans le royaume des morts marque le début d'un long périple qui caractérise le film. C'est linéaire mais pas déplaisant mais avec encore le recourt au sempiternel retournement de situation à la Dragon Ball Z ou autres shônen, où les anciens ennemis deviennent les nouveaux alliés. Les sbires dans Hamlet se retrouvent dans le film avec néanmoins des rôles différents et dans un schéma des plus classiques en apparaissant les uns après les autres sur le chemin de Scarlet avant qu'elle ne puisse affronter le boss. 
 
En conclusion, Scarlet et l'Eternité est un beau film avec un récit à la fois très original par rapport à sa version d'Hamlet mais aussi classique quant à certains développements. Si les scènes d'action s'enchaînent bien mais les instants plus contemplatifs pêchent malheureusement et cassent le rythme plus qu'autre chose.

Avis des membres d'Animint

Appréciation Générale : 4,0
Animation : 4,5
Graphisme : 4,5
Personnages : 2,5
Histoire : 3,5
Bande son : 2,0

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