Autres titres	プラネテス (japonais) Planètes (français) Planets (anglais)
Format	Série
Studio	Sunrise
Genre	Science Fiction
Période	2003 - 2004
Épisodes	26
Durée	25 min
Interêt global

Fraîchement émoulus de l’école, les jeunes recrus de l’année 2075 intègrent leurs postes au sein de la station orbitale Seven. Parmi eux, Aï Tanabe, vingt ans, a effectué un choix surprenant, en s’inscrivant chez les éboueurs de l’espace : cette section n’a guère la côte et souffre de problème de sous-effectif. Leur tâche est de ramasser les débris qui traînent dans l’espace et qui représentent un véritable danger pour le vols orbitaux.

Les responsables à la tête de la section, Arvin Rabi et son chef Philip Meyer, sont des incapables et les personnes opérationnelles sont des cas spéciaux. Edlegard Riveira, la secrétaire, se charge de tout le travail administratif avec une grande efficacité mais c’est l’une des personnes les plus renfermées qu’il soit. L’américaine Fee Carmichael est un as du pilotage et commande la vieille navette poubelle, mais c’est aussi une fumeuse invétérée et une réfractaire à toute promotion. Encore plus ronchonneur que Fee, Hachimaki, de son vrai nom Hachirota Hoshino, est un éboueur spatial proprement dit et donc un spécialiste des sorties dans le grand vide. Son collègue, Yuri Mihailokov, est au contraire d’un calme olympien et reste dans les nuages la plupart du temps. Quant aux locaux de l’équipe sur la station, ils sont relégués dans les tréfonds et rassemblent un vaste capharnaüm, entre le sas spécial de Fee pour fumer et la tonne de cages d’animaux abandonnés par leurs maîtres.

En débarquant dans une section qu’elle n’imaginait sans doute pas aussi misérable, Aï prend un coup au moral mais ne se décourage pas pour autant. Plein de bonne volonté et portée par ses idéaux, elle s’enthousiaste pour son travail et apprend les ficelles du métier avec Hachimiki, qui n’est guère enchanté de devoir former un bleu comme elle. Blasé par ses années d’expérience et par la compétition, Hachimaki n’a qu’un rêve, celui d’acheter sa propre navette spatiale et fait fi de toute autre considération, contrairement à Aï qui prêche pour un peu plus d’humanité dans ce monde si dur. Ses positions provoquent des heurts avec Hachimaki dès les premiers jours.

Au même moment, les autorités lancent un programme international pour envoyer un vaisseau spatial habité sur Jupiter.

Nouvelles du Japon

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Planetes se démarque des anime classique de science fiction par son côté réaliste, bien que ce soit contradictoire de classifier de série de réaliste, avec le nombre d’aventure rocambolesque et de situations burlesques. Toujours est-il qu’il n’est pas question de combats à coup de super vaisseaux mais avant tout de raconter la vie au quotidien des spationautes du futur, avec un soin certains aux détails. Autant certains vaisseaux peuvent avoir un design désuets, mais autant, pour une fois, nous n’entendons aucun bruit pendant les scènes dans l’espace, si n’est une musique fort adaptée ou les communication radio entre les membres d’équipage mais pas les bruits des moteurs et autres aberrations.

La série est de qualité avec des paysages somptueux et une animation à la hauteur, sans oublier une très bon accompagnement musical. Au niveau de l’histoire, l’accent est porté sur les valeurs humaines dans l’espace, en se focalisant particulièrement sur Aï et Hachimaki. L’idéal d’un nouveau monde emprunt d’amour s’oppose à l’abnégation d’un spationaute faisant le sacrifice de son humanité pour vivre à une aventure extrême. D’autres thèmes sont abordés telles que le bien fondé de la conquête spatiale ou encore l’emprise des multinationales sur le bien public. Ces réflexions se rapprochent de celles qui font la richesse d’un grand film comme Honneamise no Tsubasa.

Cependant, le récit manque de cohérence et de consistance. Un bon nombre de personnages secondaires n’apportent que très peu d’intérêt et beaucoup d’épisodes servent de bouche trou à l'histoire. Les chefs de la section chargée des débris sont principalement là pour apporter une touche de burlesque mais cela ne sied pas à l’atmosphère plutôt sérieuse et réaliste. Autant les écarts et les coups de gueule de Fee ou Hachimaki font sourire, autant les pitreries d’Arvin deviennent lourdes à supporter. L’excellent manga éponyme de Yukimura Makoto d’où est inspiré la série ne faisait que trois volumes et il a été visiblement difficile d’y trouver matière pour vingt six épisodes, le scénario globale n’allant finalement presque pas au delà de l’histoire originale. D’un autre côté, il est fort dommage que certains points n’aient pas été très développés tels que l’intrigue politico-économique autour du voyage pour Jupiter, ou même la préparation du voyage lui-même, qui n’intervient que vers la fin de la série alors que c’est un élément clef. Les scènes de remplissage nuisent au récit alors que le manga laissait espérer beaucoup mieux, mais la dernière ligne droite a une meilleure allure et les derniers épisodes sont fort agréables à suivre.

1. Dans l'espace infini
2. Comme un rêve
3. Retour
4. C'est notre travail
5. Emmène-moi sur la lune
6. Les écureuils lunaires
7. Une jeune extraterrestre
8. Là où tu dois être
9. Regret
10. Un ciel de poussières d'étoiles
11. Limite
12. Une envie simple
13. Une fusée dans le paysage
14. Revirement
15. Pour elle
16. Mise à feu
17. C'est pour ça qu'il ...
18. La fin de la section débris
19. Fini pour toujours
20. Hésitations
21. Tandem Miller
22. Révélations
23. La bande des débris
24. L'amour
25. L'indécis
26. Le jour de nos retrouvailles