Autres titres	Légende de la forêt [La] (français)
Format	Film
Studio	Tezuka
Période	1987
Durée	29 min
Interêt global
Staff	Auteur : Osamu Tezuka Réalisation : Osamu Tezuka

Première partie :
Un bûcheron travaille dans la forêt. Il provoque la fuite des animaux nichés dans et sur le tronc des arbres qu'il coupe. Un écureuil est coincé avec sa portée de petits qui viennent juste de naître et encore peu différents de foetus. . Il est obligé de les transporté un par un vers un autre arbre mais au cours d'un trajet, l'un d'entre eux lui échappe et disparait dans les brousailles an contre-bas. Le père abandonne tout espoir de le retrouver.
Le petit n'a rien heureusement et reste sur la feuille d'une branche. L'arbre s'arrange alors pour le nourrir avec sa sève et l'élève en quelque sorte. Devenu grand, l'écureuil use de ses capacités avec brio. Capable de planer, il peut défier les oiseaux et doté de griffes et d'un sale caractère, il se fait respecter. Un jour, l'ordre des choses est remis en cause. Le bûcheron vient abattre l'arbre qui a élevé l'écureuil.

Quatrième partie :
Cela commence avec le même thème, une équipe de bûcherons déboise une forêt et mettent en fuite non seulement les bêtes et les différentes créatures magiques des bois. La situation devenant intenable, une grande réunion est organisée pour décider des mesures à prendre contre les humains. Les loups veulent la guerre, les magiciens proposent de les changer en anes mais les nymphes veulent les mettent à l'épreuve en leur offrant un pot de fleur.
Cette dernière proposition est adoptée et un groupe de sept nains quittent la forêt avec la plante vers le camp de travail des humains.

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Avant toute chose, il faut préciser que Mori no Densetsu est un long métrage inachevé. Osamu Tezuka est décédé au cours de son élaboration et le studio ayant préféré ne pas improviser, il manque les deux parties principales.

L'anime est un hommage aux pionniers américains de l'animation et à Walt Disney dont le style imprègne toute la première partie. Avec comme seule bande son, une musique de Tchaïkovsky, ce ballet animé se rapproche de Fantasia sur la forme mais s'en détache par son côté dramatique et sa violence, qui culmine lorsque l'écureuil se sacrifie pour emporter le bûcheron avec lui, dans la mort.

Tezuka montre l'histoire des techniques et des niveaux de l'animation dans cette ode à la forêt. Il débute par des images fixes en noir et blanc dont les dessins sont détaillés puis il passe à un défilé d'mages kaléidoscopiques avant d'utiliser des dessins animées en Full animation avec des personnages aux traits grossiers tels que les premiers Mickey ou Felix the Cat. Le dessin évolue par la suite jusqu'à devenir en couleur avec de somptueux décors. À ce moment-là, l'écureuil a la morphologie des deux célèbres écureuils de Walt Disney, Tic et Tac.

L'autre partie met en opposition le monde des hommes et celui de la forêt. La contremaître du chantier est une caritature d'Hitler en noir et blanc tandis que les ouvriers sans âme sont dessinés dans un style fil de fer comme la fameuse série française, les Shadocks. Exceptées les machines aux mouvements saccadés et violent, rien ne semble être animé chez les hommes. Nous n'avons droit qu'à des images fixes qui se superposent pour donner un semblant de mouvement. Au contraire, dans la forêt, tout est volupté avec les nymphes et les fées qui s'envolent en full animation. La texture qui rappelle plus les oeuvres des pays de l'Est, impressionne vraiment par sa beauté et sa fluidité mais l'histoire a également un caractère tragique : Malgré leur démonstration pour louer l'essence de la nature, les nains sont impitoyablement écrasés sur l'ordre du contremaître qui périra lui-même, victime de la plante monstre.