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La mort dans les mangas de Mitsuru Adachi

Par le :: Manga

mitsuru_adachi

Mitsuru Adachi est un des auteurs japonais dont nous avons la chance d’avoir vu plusieurs titres édités en France, que ce soit chez Glénat ou feu Tonkam. Avec plus de 40 ans de carrière au sommet derrière lui, avec une vingtaine de séries et un nombre encore plus important d'histoires courtes, c’est un doux euphémisme de dire que le mangaka est prolifique. Cependant, j’insisterai aussi sur la diversité de ses oeuvres, derrière une image réductrice de façade, qui le classifie dans les mangas sur le baseball – ou sportifs en étant plus large – et des personnages recyclés d’une série à l’autre.

Non, la production de Mitsuru Adachi embrasse un spectre plus important et quand le sport est présent, il sert plutôt de cadre à une comédie romantique mettant en scène des adolescents. Plusieurs de ses histoires courtes s'intéressent à des étudiants à l'université ou même des adultes, avec des sujets plus du genre tranche de vie qu'autre chose et pas forcément autour d'une quelconque histoire d'amour.

Touch

D'un autre côté, l'auteur reste attaché à un certain type de récit et d'atmosphère, où il reste en quelque sorte dans des sentiers battus, bien qu'il apporte de nombreuses variation. À ce jour, je ne lui connais pas de manga de baston dans le sens classique des shônen, par exemple. Il a abordé plusieurs fois la boxe, mais uniquement de manière sportive. Vous trouverez certes quelques exceptions dans ses essais, telle que la nouvelle Un été blanc, où le cadre colle à une histoire policière avec des yakuzas en action, mais si le dessin est de Mitsuru Adachi, l'idée originale est au crédit de Buruson, le scénariste d'Hokuto no Ken.

La patte magique d'Adachi produit plutôt une atmosphère légère, accentuée par quelques artifices narratifs, où l'auteur se met régulièrement au scène au milieu de ses planches et n'hésite pas à y insérer des publicités pour ses autres titres, tout en se tournant en ridicule. Il y aurait tout un article à écrire pour compiler ces scènes à la Tex Avery, de même que le contenu offrent des sujets à analyser, au delà des problématiques naturelles que sont la vision de Mitsusuru Adachi sur le sport ou l'amour. Je pense plutôt à des exemples tels que la rivalité entre frères, que certains rapproche de la relation des deux frères Adachi, ou encore des thèmes plus sociétaux, comme les relations incestueuses, que l'auteur abordent dans plusieurs de ses mangas, plus ou moins frontalement, de Miyuki à Jinbé, en passant par Rough.

La présence de la mort est une constante qui m'a interpellé dans son oeuvre. Certes, elle n'est pas partout mais elle est là beaucoup plus souvent que je ne l'aurai imaginé à chaque fois, surtout dans ce genre de comédies, où vous vous envisagez que le récit se focalise plus sur une épopée sportive ou sur une romance. A contrario, les exemple de shônen chez d'autres auteurs ne manquent pas, où les héros ou leurs ennemis survivent aux pires épreuves et s'en sortent toujours avec quelques blessures vites guéries mais rien de fatal.

Je me suis intéressé à ce que représentait la mort dans les quelques titres que je connais d'Adachi et de voir les différents degrés d'usage, qui est bien entendu différent d'un amoncellement de cadavres, indispensable pour des histoire d'horreur, telles que Highschool of the Dead de Daisuke Satô ou bien Another de Yukito Ayatsuji.

Les absences au départ

Dans les séries telles que H2 ou Touch, un des intérêts est de voir les adolescents mûrir et devenir adultes. Bizarrement les parents des héros principaux sont représentés à leur désavantage, et certainement pas comme des modèles à suivre. La situation dans Rough est encore plus criante, où Keisuke Yamato a objectivement peu d'estime pour son père, piètre manager mais aussi dragueur balourd à la plage. Quelque part, le message semble de dire que les héros doivent grandir seuls dans les récits de Mitsuru Adachi.

Au lieu de composer des parents bons à rien, le mangaka opte souvent pour une autre approche, où il les fait disparaître avant même le début de l'histoire, en coupant une aide éventuelle qu'ils auront pu apporter naturellement à leurs enfants. La communication parent-enfant n'est visiblement pas le thème de prédilection de Mitusuru Adachi et à ce petit jeu là, ce sont les mères qui en font les frais, les pères étant soit pris par leur travail ou réputés être distants.

Katsu!

La situation oblige le plus souvent les jeunes filles à prendre des responsabilités et à combler le rôle de la mère au foyer. Dans Cross Game, Ichiyoh, l'aînée des quatre filles Tsukishima, occupe le poste au niveau des tâches ménagères même si elle reste la jeune adulte qui vit sa vie en parallèle et se contente d'endosser son rôle de grande soeur, pas celui de mère de substitution a priori. Le vide se ressent par à coup et le chapitre où Momiji Tsukishima, la cadette encore en maternelle, dessine un portrait de sa mère, est un des meilleurs moments du manga.

Dans Miyuki, Miyuki Wakamatsu, la demi-soeur de Masato, s'occupe de la maisonnée en l'absence du père qui a laissé ses deux enfants  au Japon. Le scénario a poussé le bouchon très loin, en inventant un père deux fois veuf, qui a perdu sa première épouse, la mère de Masato, puis sa deuxième, la mère de Miyuki. Avec les deux jeunes gens autonomes et seuls à la maison, la situation apportent plus de piquants : Masato se retrouve obligé d'être responsable envers sa petite soeur alors que son penchant naturel est d'être beaucoup plus insouciant.

La mesure est encore plus radicale dans Niji-Iro Tohgarashi, avec les sept enfants de la maison longue, nés du même père mais de sept femmes différentes, qui ont tous perdu leur mère. La seule fille du groupe, Natane, à seulement 13 ans, est devenue la femme au foyer en s'occupant des plus jeunes Chinpi et surtout Sanshô, l'enfant ninja de 3 ans. D'un point de vue scénaristique, les circonstances permettent l'entreprise d'un pèlerinages du groupe sur les tombes des différentes mères, afin de faire découvrir aux uns les régions natales des autres, à travers un voyage dans un Japon médiéval.

Miyuki

Pour Slow Step, la personne disparue est la soeur du professeur Yamazakura, resté célibataire, qui a pris en charge sa nièce Chika Tanaka, devenue donc orpheline. Cela semble toucher un aspect secondaire de l'histoire mais la situation a son importance, même si nous nous focalisons sur la rivalité amoureuse entre Shû Akiba et Naoto Kadomatsu.

Quant à la disparition de la mère de Miku et l'épouse de Jinpei Takanashi, elle le point de départ primordial pour la suite de l'histoire de Jinbé. À 17 ans, Miki se retrouve à jouer la femme au foyer de son beau père mais là, il s'agit du thème central et non d'une conséquence annexe.

La touche dramatique

Niji-Iro Tohgarashi joue la carte de l'humour en surfant notamment sur les anachronismes légions qui font sourire. La bonne manière de penser est que le Japon médiéval est en fait dans le futur. Une partie des gags est porté par le groupe de méchants guidés par Akamaru, plus drôle que dangereux, et qui, en tant que personnage le plus stupide du manga, est appelé à survivre selon l'avis de ses deux acolytes.

Dans cette ambiance bon enfant, l'issue n'est cependant pas rose pour tout le monde. Au delà des attentats déjoués par le groupe de héros, les assassins se font occire régulièrement, certes de manière pudique, mais ils sont bel et bien éliminés. L'atmosphère et les enjeux deviennent un peu plus sérieux, notamment lorsque des gentils finissent par y passer. Nous ne sombrons pas dans le registre tragique pour autant mais plutôt dans du shônen classique à la Hunter x Hunter par exemple, avec encore une grande place pour la romance. Le côté impitoyable surprend quand même au milieu des gags.

C'est un peu le sentiment qui prévaut dans Itsumo Misora. L'aspect super pouvoirs des adolescents et du matou qui parle a un côté rafraîchissant tout au long des 5 tomes. Une personne disparaît mais l'événement n'est pas vécu comme un drame mais comme le cours normal des choses, qui sert d'ailleurs à dessein le scénario pour alimenter le suspense. Cependant, le dénouement est plus dur et semblable en la matière à Niji-Iro Tohgarashi.

Cross Game

Dans l'histoire courte Les Deux Champions, le scénario opte pour une épreuve supplémentaire en cours de match. L'un des protagonistes doit surmonter son chagrin pour continuer à jouer au baseball pendant le Kôshien, le championnat inter lycéen. Un épisode semblable arrive dans H2 en touchant l'un des acteurs secondaires, qui passe du salaud antipathique de service à quelqu'un de beaucoup plus humain.

Mitsuru Adachi peut carrément adopter un ton purement tragique et vous avez un exemple dans son histoire courte Retrouvaille, dès son premier dessin à la page de titre. Il se plaît à jouer sur les contrastes en insérant un flash-back sur des souvenir d'enfance heureuse avant de nous conduire petit à petit vers la scène du drame.

La gifle aux lecteurs

La surprise est en revanche plus que totale dans plusieurs de ses histoires tranche de vie. Je ne dirai pas explicitement lesquelles pour éviter de vous dévoiler les éléments essentiels de l'intrigue, mais chacun des exemples sont de véritables gifles au lecteur. À chaque reprise, l'auteur se délecte à jouer sur l'opposition entre le bonheur décrit juste avant, et la tragédie qui survient sans prévenir.

Toute l'adresse de Mitsuru Adachi est d'aborder avec justesse l'annonce puis la réaction de ses protagonistes face à un tel coup de massue. Pudiquement, il évite de montrer la mort du personnage clef en direct mais plutôt de relater l'annonce de sa mort, quand il ne se content pas d'une seule petite case pour le faire. L'auteur sert parfaitement toucher la corde sensible du lecteur.

Rough

Pour un des titres que j'ai en tête, cela peut s'apparenter à un artifice pour relancer le rythme du récit, qui végétait un peu entre les parcours sportifs dans des tournois et un semblant de rivalité amoureuse, qui tournait en rond. Le décès m'a donné l'impression d'arriver comme un cheveu sur la soupe mais avec le recul, il a trouvé sa place dans l'intrigue et pour le développement des relations entre les personnages, en plus des quelques scènes touchantes. Selon moi, les moments vécus pendant cette épreuve, annoncent le vainqueur de la joute amoureuse, qui doit se jouer officiellement pendant une confrontation sportive, alors que le résultat est évident.

Dans les autres mangas de Mitusuru Adachi, les disparitions coups de poing sont des pièces maîtresses pour son intrigue et non seulement par leurs aspects dramatiques et émotionnels, mais là aussi, à cause des impacts sur l'évolution de ses personnages.

Les fantômes du passé

C'est sans doute l'angle plus intéressant exploité par le mangaka lorsqu'il décide de tuer un de ses personnages principaux. Ceux qui restent doivent non seulement grandir tout seuls mais en plus vivre avec les fantômes du passé, voir les combattre.

Misora dans Itsumo Misora, est la fille d'un acteur décédé suite à une malaide et dont la jeune carrière s'est limitée à jouer les figurants dans un film pendant quelques secondes. Le manga s'évertue à la présenter comme la future actrice japonaise qui va remporter un oscar, mais elle est loin du monde du show business et elle est plus intéressée par le sport que le cinéma. Sa mère lui ressort la même rengaine en parlant du talent d'acteur de son père mais Misora commence à y faire un peu attention que lorsque d'autres témoins ont le même discours. Cependant, la relation paternelle n'est pas plus approfondie que cela, étant donnée la suite des événements beaucoup plus axée sur les acteurs présents.

Les traces du passé sont plus importantes dans Katsu!, la plus longue série sur la boxe qu'ait fait Mitsuru Adachi. L'esprit du disparu reste à un niveau moindre par rapport à la romance entre Katsuki Satoyama et Katsuki Mizutani, mais son ombre plane sur l'histoire et sur la quête d'identité du garçon, dont le talent éclot sur le ring.

L'image du père subsiste aussi dans La petite histoire de parasite. D'abord quand Ginji, le seul homme de la maisonnée, porte l'habit de travail du patron disparu et qu'il rappelle des souvenirs à Masako l'une des soeurs Shimizu, qui ont hérité du Kame no Yu, l'établissement de bains. Ensuite, quand il est question de changer d'activité face à la concurrence rude d'un bain voisin. Alors que tout le monde imagine un autre avenir, Masako refuse de faire une croix sur le legs de leur père en s'écriant "Pensez un peu à papa ! Que dirait-il ?".

Q and A

Q and A  est le manga qui aborde la question la plus frontalement dès le départ, avec Hitsushi Ando, alias Q, qui apparaît en tant que fantôme de 10 ans devant son petit frère Atsushi qui en a maintenant 15. Néanmoins, l'approche explicite où les deux frères peuvent discuter, est un gros pétard mouillé qui peine à démarrer et qui finit tant bien que mal en queue de poisson au bout de 6 tomes.

Mitsuru Adachi a pourtant abordé le thème de la disparition du frère dans un cadre plus réaliste et avec les mêmes fondamentaux : Une rivalité avec le fantôme du passé et quelques abcès à crever au fil des années qui passent. Q and A aurait du faciliter les développements en redonnant la parole au disparu, mais l'effet obtenu a été tout le contraire avec un contenu parasité par les pitreries surnaturelles d'Hitsushi.

Avec une approche plus intime, qui ne concerne que les vivants, le mangaka japonais retranscrit les émotions avec plus de justesse et suscite davantage notre intérêt pour son histoire. Ses personnages gagnent en profondeur, sans sombrer dans la caricature des personnes torturées par leur passé, mais certaines situations laissent songeur. Que penser du garçon qui respecte méticuleusement la liste des cadeaux à offrir chaque année à son amie décédée, sachant que dans la liste qu'elle lui a donné avant de mourir, il y aura une bague de fiançailles qu'elle attendait pour ses 21 ans ?

Dans un autre titre phare, le disparu aurait du perdre le match qui l'opposait à son frère sur le plan amoureux mais sa mort a changé la donne et bloque la progression des deux êtres qui restent et qui gravissent les échellons pour devenir champions dans leurs domaines respectifs. Le challenge est devenu encore plus grand et va au delà de la simple réussite sportive.

Dans Le printemps s'en va, une de ses nouvelles, Mitusuru Adachi est encore plus cruel avec ses personnages. Quatre ans après la disparition de son ami Tetsu, Kenji passe assister à un match de rugby à son ancien lycée, où il croise Tomomi, l'ancienne égérie de la classe. L'amitié et la fidélité au mort a pris le dessus sur le développement de la romance qu'auraient pu avoir les deux survivants.

H2

En conclusion, derrière leurs petits airs de comédies, beaucoup de mangas de Mitsuru Adachi ont affaire avec la mort. Cela peut être juste pour composer un cadre de départ pour les besoins de l'histoire ou bien pour donner une touche dramatique et plus percutante au récit. Cependant, là où l'auteur excelle est dans le traitement psychologique, qui donne un réelle profondeur et une autre dimension à ses personnages.   

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 18/11/2013 à 12:46
    sebkun a dit

    Billet intéressant sur un auteur sous-estimé en France… Tout le monde devrait lire du Adachi ! :)

    Juste pour revenir sur un passage, c'est marrant ton ressenti, sur le passage que tu évoques en discrétion pour ne pas spoiler les lecteurs… je ne l'ai absolument pas ressenti comme toi. Loin d'un artifice il me semble au contraire la conclusion logique d'un récit qu'on a pris le temps de poser pour que son dénouement n'en soit que plus dramatique et inattendue, comme l'est bien souvent la mort dans la vie.

    Et ensuite je te rejoins sur la puissance évocatrice de l'auteur et la justesse avec laquelle il évoque les réactions de l'entourage, c'est toujours le point que je mets en avant quand j'en parle ! :)

  2. Le 18/11/2013 à 23:30
    Pazu a dit

    @Sebkun Adachi a droit à un traitement honorable chez les éditeurs même si j'ai l'impression qu'il faudra attendre quelques temps avant de voir un autre de ses titres sortir en France. Cela me fait bizarre d'avoir vu "Q and A" sortir avant "Itsumo Misora", qui me semble plus porteur.

    J'ai pensé à un artifice par rapport à la construction générale du récit et aux analepses qui suivent du genre "au fait, c'était un personnage très important". Dans ses autres mangas connus, la disparition est soudaine, comme tu le soulignes, mais je n'ai pas senti cette impression de devoir justifier ou du moins illustrer le statut du protagoniste "après coup".

  3. Le 19/11/2013 à 15:09
    Afloplouf a dit

    En revanche, les titres d'Adachi disparaissent vite des rayons. Je comprends les problèmes de stock mais va trouver Katsu! aujourd'hui. Pire, avec H2 que j'ai acheté sur la fin mais toujours en cours de parution, je n'ai pu trouver certains des premiers tomes qu'en occasion.

    Sinon, bel article mais je tique un peu quand tu dis que les parents ne sont pas des modèles à suivre? Par exemple, dans H2, les parents de Hideo ou ceux d'Hikari, dont la maman est une deuxième mère pour Hiro, sont très importants même si, Adachi oblige, tout en traité presque en suggestion. Or j'ai du mal à ne pas compte le couple comme personnage principal. Ça manque pour les parents du héros unique, mais Mix (où Adachi semble de nouveau se surpasser) pourrait changer la donne.

  4. Le 19/11/2013 à 17:48
    Pazu a dit

    @Afloplouf

    Les portraits des portraits ont un côté humoristique mais pas enjoliveur. Dans H2, les parents font la fête en empêchant leur gosse complètement crevé de se reposer et en lui demander d'aller voir ailleurs. Je n'appelle pas ça un exemple à suivre. Toujours dans la même série, le père d'Hiro sèche son travail pour aller voir les matches et sa femme a aussi une piètre opinion de lui, en se demander s'il mérite son salaire.

    Le couple Uesugi dans Touch est dans la lignée, mis à part quelques moments sérieux évidemment. La mère de Misora dans Itsumo Misora est aussi caricaturale que certains pères dans Miyuki, Katsu! ou encore Niji-Iro Tohgarashi. Même si je retrouve des parents habituels par ailleurs (mais seulement quand ils sont veufs/veuves?), je trouve que la densité de portraits "négatifs" est importante chez cet auteur. C'était mon chapitre "Les parents dans les mangas de Mitsuru Adachi" :p

    Pour la disponibilité de mangas, j'ai cru comprendre que c'était un problème devenu général, à force de tout miser sur les 4 premiers tomes des séries en terme de vente, à part les titres exceptionnels du genre One Piece ou Naruto. J'ai failli ne pas commencer le Pacte des Yokaï à cause de la difficulté pour trouver un tome 1 à un prix raisonnable.

  5. Le 24/11/2013 à 21:03
    Miryoko a dit

    Merci pour ton article. Je crois qu'il serait aussi intéressant d'étudier le rapport entre frère et sœur dans ses mangas.

  6. Le 06/02/2014 à 22:47
    Juju love manga a dit

    Triste nouvelle mais il laissera une très belle bibliographie derrière lui.

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