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Les anime du printemps 2012 (1/2)

Par le :: Découvertes

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Qui dit moi d'avril, dit nouvelle vague d'anime dans les programmes des chaînes de télévision au Japon. Je commence par mes premières impressions sur Naruto SD - Rock Lee no Seishun Full Power Ninden, Furusato Saisei Nippon no Mukashi Banashi, Kore wa Zombie Desu ka? of the Dead, Upotte!!, Acchi Kocchi, Sengoku Collection, Kuromajyo-san ga Tôru!!, Yurumeitsu 3D, Fate Zero 2nd series, Sankarea, Shirokuma Café, Kimi to Boku. 2, Zetman, Uchû Kyôdai, Ozuma, Kuroko no Basuke et Accel World.

badNaruto SD - Rock Lee no Seishun Full Power Ninden

 

La série prend le créneau de Bleach, qui s'est arrêté après plus de 7 ans de diffusion sur TV Tôkyô. L'histoire est centrée sur Rock Lee dans le même monde ninja que Naruto, mais en mode Super Deformed.

L'anime parodique ne découle pas directement de la série de Naruto mais déjà d'un manga spin-off, dessiné par Kenji Taira depuis 2010. Même si quelques personnages aperçus ci et là dans les arrières plans peuvent faire sourire, je n'ai pas du tout accroché au reste. Rock Lee n'est pas le meilleur personnage du lot et les premiers récits se lancent plus dans de nouvelles tribulations, que dans une satire du titre d'origine.

Naruto SD - Rock Lee no Seishun Full Power Ninden

bofFurusato Saisei Nippon no Mukashi Banashi

Chaque épisode est une compilation de contes traditionnels japonais, plus ou moins connus. L'intention est louable, mais les histoires restent très simples et en plus, les dessins et l'animation basique n’incite pas à suivre la série.

Furusato Saisei Nippon no Mukashi Banashi

badKore wa Zombie Desu ka? of the Dead

Il s'agit de la suite de l'anime diffusé en 2011, avec un petit harem constitué autour d'Ayumu Aikawa
devenu à la fois zombie et magical girl à la tronçonneuse par intérim. Le groupe affronte des créatures maléfiques qui viennent envahir le lycée.

Le titre reste très porté petite culotte en mode travesti et une nouvelle vague d'ennemis se profile dans le premier épisode, qui est à fond dans le burlesque. L'idée de faire allusion aux réseaux sociaux est bien trouvée mais le reste semble faire du sur place. 

Kore wa Zombie Desu ka? of the Dead

bofUpotte!!

L'Académie Seishu forment ses élites féminines au maniement des armes à feu. Issues du monde entier, un groupe de collégiennes s'appellent selon la nomenclature de leurs armes, plus que par leurs noms civil. Dans cet étrange établissement, un jeune professeur vient prendre ses fonctions, sans se douter de la particularité de ses élèves. Une remarque déplacée lui vaut d'être pris sous un feu nourri déclenché par la jeune Funko, alias FNC, qui lui avait pourtant gentiment montré le chemin de l'école, la veille.

L'animation est produite par Xebec, avec une équipe qui a de la bouteille aux commandes : Takao Kato (Pandora Heart, Sorcerer Hunter, To Love-Ru) à la réalisation, Naruhisa Arakawa (Blue Seed, Steel Angel Kurumi, Papa no Iu Koto o Kikinasai!) au scénario, et  Akio Takami (Shaman King, Ladies versus Butlers!) au character design et à la direction de l'animation.

Pour schématiser, vous trouvez dans Unpotte!! une sorte d’ersatz de Gunslinger Girl, en enlevant tout le côté dramatique et en rajoutant une dose récurrente de fan service, avec des demoiselles sont en émoi devant le nouveau professeur. Notez que la série est diffusée exclusivement sur Nico Nico Dôga, ce qui en fait un Original Net Anime.

Upotte!!

okAcchi Kocchi

L'histoire se focalise sur un groupe d'amis à l'école : D'abord la petite Tsumiki Miniwa, qui en pince pour Io Otonashi, qui l'accompagne souvent, sans pour autant encore sortir avec elle. Cependant, il y aussi  Sakaki Inui, le camarade de Io, Mayoi Katase, l'experte en réparation en tout genre et finalement la douce Hime Haruno, capable de s'imaginer les scenarii les plus farfelus.

Le dessin et les personnages ne paient pas de mine mais le premier épisode est rafraichissant entre la romance tranche de vie et les gags, certes pas très futés, mais qui collent à l’atmosphère sans prise de tête.

Acchi Kocchi

bofSengoku Collection

Oda Nobunaga disparait dans les flammes du Honnô-ji mais le seigneur légendaire de la période Sengoku resurgit au Japon, à notre époque. En fait, il y a un décalage certain avec l'Histoire, car il ne s'agit pas d'un homme d'âge mûr mais d'une jeune fille qui vient percuter un pauvre conducteur de scooter, qui se retrouve ensuite obligé de la loger et de la nourrir.

Oda Nobunaga version fille s'acclimate rapidement au monde moderne, en se demandant si elle ne va pas renoncer à trouver un moyen pour retourner à son époque. Finalement, une prière au temple lui fait rencontrer des esprits, qui lui apprennent que d'autres généraux ont été transférés avec elle dans la ville, et qu'il faut qu'elle réunissent les artefacts qu'ils détiennent pour pouvoir rentrer.

Le début de l'histoire prend la forme d'une relation entre une fille tsundere et une homme ordinaire, qui, pour une fois, ne semble plus être au lycée. En revanche, la quête pressentie s'annonce ennuyeuse.

Sengoku Collection

bofKuromajyo-san ga Tôru!!

Chiyoko Kurotori, en avant dernière année de primaire, s'amuse à invoquer Cupidon, en présence de ses amies. Cependant, elle a le nez bouché, prononce mal le nom et appelle Gyubid, un magicien noir, qui vient lui rendre visite depuis les enfers quelques temps après et qu'elle est la seule a pouvoir voir. Pour repartir, Gyubid n'a pas le choix : Il doit faire appel à un autre magicien et il doit donc former Chiyoko aux différentes arcanes pour qu'elle atteigne un niveau suffisant. Désormais, la jeune fille suit un programme de cours intensifs délivrés par Gyubid.

Les épisodes durent à peine 7 minutes et ne cassent pas trois pattes à un canard. Notez juste que c'est une production du studio Shin-Ei, qui change de ses sempiternels Crayon Shin-chan et Doraemon, les 2 titres phares du studio.

Kuromajyo-san ga Tôru!!

okYurumeitsu 3D

Yurume Aida quitte son cocon familiale pour rejoindre Tôkyô et la pension Maison du Wish. Elle prépare des examens d'entrée et entend bûcher à fond pendant son année. Arrivée sur place, elle déjante quelque peu quand elle découvre que la pension est un vieux bâtiment croulant et elle n'est guère mise en confiance quand on lui apprend  qu'aucun de ses occupants n'a jamais réussi un examen d'entrée. A peine est-elle arrivée, qu'une fête s'organise en son honneur, dans son propre appartement.

Les épisodes de la mini-série durent à peine 3 minutes et c'est un tour de force de captiver l'attention alors que ni le dessin ni l'intrigue ne sont franchement attirants. Quelques scènes clefs permettent de renverser la situation mais il est difficile de savoir, si l'intérêt pourra se maintenir pendant plusieurs épisodes.

Yurumeitsu 3D

excellentFate Zero 2nd series

En décembre 2011, nous avions quitté les protagonistes de la bataille du Graal en plein combat contre l'énorme créature de Gilles de Rais, au vu et su de tous. Le premier épisode la 2ème saison est un feu d'artifice, avec l'arrivée du Berserker qui se lance dans un duel aérien de toute beauté. Hormis les scènes d'action, l'intrigue progresse à son rythme, où chacun avance ses pions et adapte sa stratégie.

Fate Zero 2nd series

okKimi to Boku. 2

Voilà une suite pour une autre série interrompue en décembre 2011 et qui repart sur les mêmes bases, même si chaque épisode est une histoire complète. Nous retrouvons les 5 amis du lycée qui profitent de leur hiver, alors que le premier volet se déroulait plutôt au printemps et pendant l'été.

Les petites burlesques s’accommodent bien avec l’atmosphère tranche de vie de l'ensemble. Les rapprochements avec les images de chats pour faire la métaphore de telle ou telle situation me semblent de plus en plus pertinents.

Kimi to Boku. 2

okSankarea

Chihiro Furuya mène une vie tranquille au temple avec sa soeur, son père et son grand-père. Il est cependant fan de film d'horreur, au point de développer un goût morbide en terme d'idéal féminin : Il apprécie par dessus tout les filles zombies mignonnes. Il va ensuite un cran plus loin en s'isolant la nuit dans un bâtiment désaffecté pour mener des tentatives de résurrection mais ses expériences sont perturbées par les cris de colère de Rea Sanka.

Rea Sanka est l'idole du lycée voisins pour jeunes filles et en temps normal, Chihiro ne lui adresserait jamais la parole, mais là, ils finissent par faire connaissance. Par boutade, Chihiro lui demande s'il elle ne pourrait pas devenir un zombie.

Je trouve plaisant le character design de Kyûta Sakai (Higurashi no Naku Koroni, Steins;Gate) ainsi que le rythme du scénario, qui prend son temps, sans être ennuyeux, mais l'histoire n'en est vraiment qu'à ses prémices.

Sankaera

okShirokuma Café

Petit Panda vit grassement à la maison, au désespoir de Maman Panda qui le bouscule pour qu'il aille chercher un travail. Bon gré mal gré, il commence à prospecter mais la quête est loin d'être facile, quand vous voulez travailler au plus que 2 jours par semaine et que vous êtes surtout bon qu'à manger les bambous. Au fil de ses promenades, Panda débarque dans le café de l'Ours Blanc, qui cherche justement une aide pour tenir son café.

Le travail du studio Pierrot en fait une série au dessus de la moyenne mais le dessin réaliste des animaux surprend, d'autant plus qu'il y a un mélange de personnages humains et d'animaux. Le résultat est atypique, avec des situations hilarantes – les entretiens d'embauche valent leurs pesants de cacahuètes – mais aussi une logique étonnante, où la fiction s'amuse de la réalité : La meilleure place de Panda n'est-elle pas au zoo, pour faire le rôle du panda?

Shirokuma Café

okZetman

Le manga de Masakazu Katsura a enfin droit à une adaptation en anime. Alors qu'il était encore un bébé, Jin Kanzaki a été exfiltré d'un laboratoire de monstres et il vit désormais dans un taudis auprès de celui qui joue le rôle de grand-père. Il possède des pouvoirs et s'en sert contre les bandits du coin, moyennant finance. Il s'est lié d'amitié avec Kôga Amagi, un enfant des quartiers riches, qui se plait à jouer aussi les justiciers.

L'univers de Jin s'effondre lorsque coup sur coup il perd son grand père, assassiné par un monstre, puis son lien avec Kôga, qui a interdiction de le revoir.

Il faut attendre pour voir les personnages à un âge plus adulte, mais la mise en scène est efficace, avec les premiers meurtres et les premiers combats qui donnent un avant-goût de l'histoire principale.

Zetman

okUchû Kyôdai

Mutta et Hibito Nanba sont frères mais avec des destinées différentes. L'aîné est souvent victime  du mauvais oeil alors que son cadet a toujours été sous les meilleurs auspices. Hibito appartient à l'élite et prépare un vol habité vers la Lune, le jour même où Mutta hypothèque son avenir prometteur dans l'industrie automobile en frappant son supérieur hiérarchique.

Mutta retourne vivre chez les parents et entame son parcours du combattant pour retrouver un poste. Blacklisté chez tous les constructeurs d'automobiles, il enchaîne les petits boulots mais là aussi, il ne reste pas longtemps en place. Finalement, il se lance aussi dans le programme spatial, sur les traces de son petit frère, avec l'ambition de le dépasser.

Le caractère adulte change des autres séries actuelles et devrait rappeler les bons moments passés devant des titres tels que Planètes ou Moonlight Mile. Je ne suis pas fan du personnage de Mutta, même s'il suscite quelques sourires.

Uchû Kyôdai

okOzuma

Annoncé comme étant une histoire en gestation depuis 30 ans chez Leiji Matsumoto, Ozuma relate les aventures de l'équipage du Baldanos, qui parcourt les océans des sables. Alors qu'il pourchasse la baleine des sables, le jeune de Sam Coyne sauve la mystérieuse Maya des griffes de l'armée. 

A quelques variantes près, les protagonistes adoptent les visages habituels des personnages à la sauce Matsumoto. Le concept passe plutôt bien avec le monde des mers transposé au désert, où les vaisseaux jouent le rôle de destroyers et de sous marins dans les premiers épisodes.

Ozuma

okKuroko no Basuke

Adapté du manga éponyme édité aussi en France, l'anime commence par l'arrivée au lycée de Tetsuya Kuroko qui s'inscrit au club de basket de son lycée, en même temps qu'un géant revenu des Etats Unis, Taiga Kagami. Au collège, Tetsuya était un joueur régulier dans une équipe qui a dominé le championnat pendant toute une génération, la génération miracle, symbolisée par 5 joueurs au-dessus du lot, ainsi qu'un 6ème, que personne ne connaîtrait vraiment.

Si Taiga s'affiche à son aise comme un champion pendant l'entraînement, Tetsuya présente des lacunes évidentes mais sa valeur ajoutée réside ailleurs que dans ses techniques de dribble et de lancés.

L'évolution de l'histoire suit le schéma classique d'un manga de sport, avec un tournoi inter lycées qui approche et des stars à affronter. En revanche, l'équipe elle-même est déjà bonne au départ, avec une finale jouée l'an passé, et elle n'a pas à grimper tous les échelons depuis zéro. L'originalité est d'avoir mis un joueur à la fois mauvais et très bon, et qui se lance dans un drôle de deal avec un autre.

Kuroko no Basuke

excellentAccel World

Petit et rondelet, Haruyuki Arita est le souffre douleur du caïd de sa classe. Se sentant bon à rien, il décompresse en se plongeant dans les mondes virtuels pour jouer à son jeu préféré. Il a pourtant quelques amis tels que Chiyuri ou Takumu, mais il préfère se recroqueviller sur lui-même.

Un jour, il attire pourtant l'attention Kuroyukihime la vice présidente du bureau des élèves, et elle l'invite à installer l'application Brain Burst. Les mondes réels et virtuels d'Haruyuki s'en retrouvent bouleversés. Il peut geler presque le temps en pratique mais il se retrouve aussi embarqué dans un nouveau système de combats.

Le personnage d'Haruyuki n'est pas charismatique contrairement aux autres acteurs, mais il a la tête pour l'emploi et il reste largement supportable par rapport à des portraits similaires dans d'autres séries. Le monde d'Accel World est plutôt bien pensé et offre un environnement prometteur, à l'image d'un Denno Coil. Là, où je suis plus circonspect est la notion de tournoi et de duels, qui peuvent rapidement sombrer dans un train-train ennuyeux, avec des cycles d'entraînements puis de combats.

Accel World

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 09/04/2012 à 20:02
    NiKi a dit

    Woah y'a des sourires partout.

    Sinon ça fait plaisir de voir quelqu'un suivre Kimi To Boku. :3

  2. Le 10/04/2012 à 18:56
    Pazu a dit

    @NiKi: Plus de sourires à la fin qu'au début mais bon, je les mets plus ou moins dans l'ordre aussi. Kimi To Boku est quand même très inégal d'un épisode à l'autre. Cela va de très sympa à très ennuyeux. Quelque part cela me rappelle le rythme de Natsume Yûjinchô.

  3. Le 10/04/2012 à 19:47
    Hikaru-san a dit

    En effet, il y'a pas mal de sourires. Personnellement, je suis satisfait d'avoir un animé sur le basket avec des joueurs à la morphologie plus conventionnelle , et un autre ayant pour thème le souhait de devenir astronaute.

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