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Les anime du printemps 2010 (1/3)

Par le :: Découvertes

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Au printemps, la rentrée des classes au Japon est le moment propice pour une vague de nouvelles séries. Le magazine Animage, en étant loin d'être exhaustif, en énumère au moins 25 dans son panorama des programmes télévisés. J'aborde quelques titres dans ce premier article, à savoir Kiss x Sis, B Gata H Kei, Ichiban Ushiro no Daimaô, Angel Beats, Arakawa under the bridge, Heroman, Working! et Kaichô wa Maid Sama.

Hasard des programmations, Kiss x Sis fait partie des nouvelles séries à être diffusée en premier. Le jeune Keita vit sous le même toit que ses demi-soeurs Ako et Riko, qui ont le béguin pour lui et le lui montre à chaque fois qu'elles le peuvent. La compétition latente entre elle fait monter les enchères, avec en plus des parents qui laissent faire, voir les encouragent.

Les OAVs déjà parues montraient des scènes très chaudes même si le titre reste à l'orée du genre hentai pur. La série télévisée semble tabler un niveau en dessous mais plusieurs scènes restent osées, à coups de mokkori explicites par exemple.

Sur le même registre, vous pouvez découvrir B Gata H Kei, où la jolie Yamada part à la chasse pour  alpaguer le garçon qui la dépucellera. Elle évite les partenaires aguerris qui pourraient se moquer de son manque d'expérience et penche pour un candidat empoté de préférence. Son choix se porte par hasard sur Takashi Kosuda, un garçon qu'elle croise dans une librairie, et qui s'avère être un de ses voisins de classe qu'elle n'a jamais remarqué.

Ne cherchez pas une once de crédibilité dans la démarche de départ de Yamada, qui attaque Kosuda bille en tête à coup de striptease improvisée ou invitations sexy, tout en découvrant les émois adolescents, à l'image d'un shôjô classique, où les personnages mettent 10 ans avant de se déclarer. Le décalage avec Kosuda est en revanche amusant, avec un garçon qui découvre bien malgré lui une image hyper négative de la jeune fille, alors que tous ses camarades rêvent de pouvoir la fréquenter. Le côté vraiment romance et le comique des situations apporte un plus mais le titre reste très tendancieux, au delà du fan service.

Ichiban Ushiro no Daimaô fait lui dans le fan service classique, avec un personnage masculin au milieu de son harem. Akuto Sai intègre une académie de magie, dont le concours d'entrée est difficile et il se destine à gravir les échelons pour devenir le saint des saints. Malheureusement, lors du simple examen de prévision de son avenir, la mascotte de l'école voit en lui le futur roi des démons, synonyme de chaos et de désolation sur le pays. Il reste à l'académie mais désormais, tout le monde le craint, voir veut attenter à sa vie.

A priori, rien de très original à espérer de cette adaptation de romans fantasy. Quelques tentatives d'humour sont parsemées ci et là, notamment lorsqu'Akuto tente de bien se faire voir de ses camarades et que ceux-ci interprètent ses propos de travers, et le font passer encore plus pour un démon. Les combats fantasmagoriques sont surtout l'occasion de voir des scènes de filles dénudées, des filles par encore toutes passées en revue pendant le premier épisode.

Angel Beats est moins orienté petite culotte mais l'histoire commence petitement pour l'instant: Otonashi est amnésique et se retrouve en fait dans le monde de l'au delà avec d'autres esprits comme lui. Ils sont dans un lycée qui ressemblent aux autres, sauf que lui et ses camarades, menée par la volontaire Yuri, ne peuvent pas mourir. Craignant de disparaître en suivant sagement les règles, leur crédo est de se révolter et de combattre les anges qui se mélangent avec les autres élèves.

Je reste dubitatif devant le concept mais vous retiendrez surtout beaucoup d'analogie avec l'ambiance d'Haruhi Suzumiya, avec une fille leader charismatique dans un univers frappa-dingue. La scène du concert dès le premier épisode accentue aussi la ressemblance. Après, ce n'est qu'une impression de départ et l'intrigue ou l'atmosphère peuvent bifurquer complètement ailleurs.

Arakawa under the bridge fait beaucoup plus OVNI, avec Ichinomya Kô, un anti-héros qui a pour principe de ne jamais être redevable à quelqu'un, quelque soit la situation. Son entêtement le conduit à faillir mourir noyé en tombant d'un pont mais il est sauvé par Nino, une jeune fille et il se retrouve ainsi avec une dette envers elle. Nino n'en fait pas tout un plat mais devant son insistance à lui payer sa dette, elle lui demande de devenir son petit ami. Plus l'histoire avance, plus la situation se complique pour Kô: Nino déclare être une vénusienne et elle habite en dessous du pont, et le premier ami qu'elle lui présente est encore plus bizarre.

Assurément, le rythme du récit est original avec des rebondissements sans queue ni tête qui mène le téléspectateur en bateau. En revanche, il est difficile de savoir si l'intrigue aura suffisamment de consistance,  passées les premières surprises. Après, je ne peux pas m'empêcher à Great Teacher Onizuka, dont les délires sont excellents dans le manga mais pas dans l'anime. Arakawa donne parfois cette impression.

Passons à Working! un anime quasi harem autour du personnage de Takanashi Sôta, qui a accepté un arubaito dans un café, en lolicon intéressé par sa collègue, la petite Taneshima Popura, qui est en fait son aînée. Le titre n'a rien d'extra ordinaire mais le côté fan service est moins prononcé que je ne le craignais. Je retiendrai l'aspect déjanté de plusieurs personnages, avec quelques bonnes trouvailles, telle que la manager, bon chic, bon genre, qui fait jouer ses relations mafieuses pour régler le compte de ses clients.
 
Certains titres sont plus attendus que d'autres et Heroman en fait partie. Il s'agit d'une coproduction inhabituelle entre Stan Lee, une légende vivante du comics, et du studio Bones (Darker than Black, Fullmetal Alchemist, Eureka Seven). L'histoire se déroule aux Etats Unis, où Joey un garçon plein de mérite mais pauvre et faible se retrouve confronté à une histoire à la Transformer, où son jouet  est animé par une âme extra terrestre et devient un robot surpuissant.

Certains trouve le concept trop américanisé. A part des détails du genre, le panneau de commande de Joey qui a l'air d'être juste là pour faire joli, j'ai plutôt été surpris de trouver le mecha trop japonais, avec des grands yeux qui changent des Gundam. Nous replongeons dans le concept à la Mazinger ou Goldorak, où le super robot tient tête à l'envahisseur. Les accoutrements des personnages et l'univers américain donne un peu d'originalité, et la qualité est au rendez-vous mais pas sûr que l'anime soit vraiment folichon à suivre sur la durée.

Dans Kaichô wa Maid-Sama, Misaki Ayukawa est la première présidente du bureau des élèves dans un lycée, resté très longtemps uniquement ouvert aux garçons.  Les filles ont du batailler dur pour s'affirmer devant une gente masculine, qui avait pris de mauvaise  habitude. Arrivée au sommet, Misaki tient donc très à coeur les règles de bienséance à l'école et tanne les élèves se dissipent. Elle a une aversion pour les voyous et désapprouve l'attitude de la coqueluche du lycée, Takumi Usui, qui brise le coeur de toutes les filles qu'il repousse.

Le seule hic pour Misaki, est qu'elle a du accepter un travail à temps partiel dans un maid café pour aider financièrement sa famille et qu'elle n'est pas très fière de jouer les gouvernantes soumises, à l'opposé de l'image qu'elle véhicule au lycée. Elle a pris la précaution de travailler dans une autre ville mais un jour, Takumi tombe sur elle et découvre son secret.

Le récit ne paie pas de mine et le titre peut faire craindre un anime de pur fan service mais l'histoire suit le développement d'un shôjô sympathique jusqu'à présent, sans tomber dans la mièvrerie.


B Gata H Kei

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 09/04/2010 à 00:39
    Gemini a dit

    Décidément, suis-je le seul a pensé que le point commun entre Angel Beats et Hurahi Suzumiya ne réside que dans une relative ressemblance des héroïnes ? Je n'arrête pas de voir cette comparaison, qui me parait exagérée :/

  2. Le 19/04/2010 à 20:09
    hikaru-san a dit

    Pour Heroman , j'ai été vraiment déçu par les deux derniers épisodes , ca m'a l'air vraiment enfantin . Si en plus, on ajoute le design des ennemis ( tout droit sorti du jeu-vidéo "The conduit" ) et des vaisseaux ( des soucoupes volantes bien rétro , et d'autres vaisseaux en forme de cône), au secours !!! Mais je continue quand-même, parce que c'est Bones.

    Pour le reste je poursuis uniquement Kaichô wa Maid-Sama et Arakawa under the bridge, le reste ? j'ai déjà oublié.

  3. Le 16/06/2010 à 04:55
    Chloe carmin a dit

    @ gemini : Leur groupe s'appelle la SSS, comme la SOS brigade.
    Elle porte un petit brassard au bras, et elle ressemble physiquement à Haruhi.
    Elle décide rapidement pour tout le groupe, et elle est têtue et même quand elle s'assoit sur son bureau, elle s'assoit comme Haruhi.
    Je suppose qu'elle n'est juste pas aussi égoïste. Le personnage masculin ressemble aussi a Kyon dans les premiers épisodes d'Angel Beats.
    Mais j'avoue que plus la série avant, plus la ressemblance s'estompe. Au final, j'aime bien Angel Beats parce que quelque soit les ressemblances, cette série elle me fait bien marrer ^^

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