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Les anime de l'été 2009 (2/2)

Par le :: Découvertes

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Suite et fin des impressions sur les séries de l'été 2009, avec un peu de recul étant donné qu'elles sont bien entamées. J'aborde donc Zan Sayonara Zetsubô Sensei, Yoku Wakaru Gendai Mahô, Fight Ippatsu! Juden-chan!, Needless, Element Hunters, Taishô Yakyû Musume, Kanamemo, Princess Lover, Spice & Wolf II et enfin Umineko no Naku Koro ni.

Zan Sayonara Zetsubô Sensei est la troisème série dérivée du manga paru chez nous sous le titre de Sayonara Monsieur Désespoir, qui met en scène un professeur qui broie du noir en permanence. Avec le même staff aux commandes, les nouveaux épisodes sont dans la lignée des précédents et des 3 OAVs sorties juste avant. Je ne m'attarderai pas plus dessus.

Je n'ai pas du tout accroché à Yoku Wakaru Gendai Mahô, Le réalisateur commence avec une scène de combats entre magiciens, visiblement située au milieu de l'intrigue, puis il met du temps à amorcer l'histoire, qui est pénible à suivre. Les personnages principaux ne sont même pas encore tous apparus, que vous avez droit à des images pétobear, où l'apprentie magicienne se promène les fesses en l'air, sans culotte.

Pour le semblant d'intrigue, l'héroïne hérite d'un sceptre légué par son grand-père et décide d'intégrer une école de magicien pour maîtriser la magie. Elle sait qu'elle a le don car elle peut lire le carnet de notes de son grand-père, un carnet que ne peuvent pas lire les communs des mortels,  mais elle ne s'est pas encore éveillée.

Le concept magique ici, est que l'univers est rempli de codes et que les magiciens sont capables de les altérer. Une modification des codes a une influence sur la réalité. Ainsi, une magicienne vend ses services en trafiquants les téléphones portables d'un vendeur pour qu'ils suscitent les clients à les acheter. Au moment où l'apprenti magicienne pénètre à l'école, un mystérieux personnage surgit, visiblement intéressé par les pouvoirs légués par le grand-père. S'en suite une course poursuite et l'éveil des pouvoirs de la jeune fille, face au danger. Un récit pseudo classique, qui ne donne pas envie d'aller plus loin.

Fight Ippatsu! Juden-chan! Est tire d'un manga de Bow Ditama, l'auteur de Mahoromatic et de Kiss x Sis donc ne vous étonnez pas des scènes de fans service, moins nombreuses que je ne le craignais dans un premier épisode, parcouru très rapidement. Je suppose qu'ils se rattrapent par la suite.

Plug Cryostat est une envoyée de Neogem, issue d'une dimension parallèle et elle a la tâche de recharger les batteries des humains qui sombrent dans la dépression. Elle le fait au sens propre, c'est-à-dire que vous voyez apparaître une prise géante quand elle se met en action. Plug peut voler et elle d'autres capacités mais elle accumule les gaffes, quand elle ne se ramasse pas un gadin. Elle essaie tant bien que mal de s'intégrer parmi les humains.

Needless est également adapté d'un manga plus Seinen que Shônen. Pas tellement pour ses thèmes orientés petite culotte mais pour son ton décalé. Suite à une grande guerre, un nouvel ordre mondial a vu le jour et les Needless, des personnes, qui ont des pouvoirs surnaturels, imposent leur tyrannie sur les populations. Cruz s'est engagé dans la résistance mais le groupe est décimé pendant une attaque. Dans sa fuite, il rencontre Blade, un mystérieux combattant capable de terrasser un robot de combat à mains nues.

La situation n'a rien d'originale avec une situation connue d'un petit groupe de super héros qui défie un gros méchant, qui envoie ses sbires pour leur régler leur compte. Le personnage d'Eve Neuschwanstein, complètement déjantée, apporte de la fraîcheur et suscite quelques sourires mais la série ne révolutionne pas le genre.

Element Hunter est l'anime qui sent à première vue, le produit ersatz de Digimon et autres Pokemon à plein nez, dès le générique de début. D'abord un petit mot sur le concept: La Terre du futur est en proie avec un phénomène inexpliqué de disparition d'éléments atomiques dans une zone donnée. Ainsi un évanouissement d'oxygène en plein océan Pacifique provoque un trou béant, qui déclenche des tsunamis quand ce n'est pas un élément indispensable à la vie qui disparaît dans une zone habitée.

Les éléments disparaissent en fait d'un univers parallèle, une Terre reflet. Ils s'incrustent dans des animaux de la faune locale et les transforment en monstres. Trois gamins se retrouvent envoyés en mission là-bas, armés de gadgets spéciaux. Leur but est de terrasser le monstre et de récupérer l'élément perdu.

Les premiers épisodes ne s'embarrassent pas de transition pour amener le sujet et les règles du jeu sont exposées en quelques minutes pour montrer comment fonctionne le monde. Un élément particulier est abordé par épisode : Azote, Carbone, Oxygène, Hydrogène et Béryllium pour les premiers. Bref vous sentez venir le schéma du scénario gros comme une maison, sauf que l'anime s'avère un petit peu plus subtil.

S'il est indéniable d'avoir une mission par épisode, le récit est moins linéaire qu'il ne parait. Un autre groupe de gamins existe et effectue les mêmes missions pour le compte du gouvernement international et ils vivent sur une station spatiale, bien à l'abri des dématérialisations qui se produisent sur la Terre.

En ce début de série, les missions sont presque un peu annexe par rapport aux autres sujets, tels que les liens entre les membres du groupe et surtout la nature des mystérieux commanditaires qui a sélectionné les trois enfants, en faisant concurrence aux autorités. Le fait que l'anime soit produit par la N.H.K. laisse espérer qu'il soit moins bateau qu'un titre purement commercial. Tout au moins, c'est ce que laisse présager le début.

Taishô Yakyû Musume officie également dans l'habituel en traitant de baseball mais avec sa touché d'originalité: D'une part le récit se déroule en 1925 et il concerne une équipe de jeunes filles au collège. Le choix de l'époque donne un mélange inhabituel où une partie des filles sont en sailor fuku, l'uniforme de marin moderne couramment porté aujourd'hui par les jeunes japonaises, et les autres encore en kimono. Les usages sont également différents avec des relations garçons filles plus formelles et des projets de mariages déjà en vue.

Le reste prend une tournure plus courante avec la formation d'une équipe au sein d'une école de fille, avec des personnages très divers et qui devient de plus en plus soudée au fur et à mesure des étapes : Formation du club, premiers entraînements, première grosse défaite puis réentraînement. Le concept de départ peut paraître invraisemblable mais après vous obtenez une série sur le baseball, agrémenté de vie scolaire et de romances.

Kanamono se déroule aussi avec des personnages féminins essentiellement. Kana, 13 ans, vient de perdre sa grand-mère, qui était sa seule famille. Se croyant à la rue, elle trouve refuge au sein d'un journal du coin, qui la blanchit et la nourrit. Elle rejoint l'équipe composée de filles, qui poursuivent encore leurs études et distribuent les journaux pour pouvoir vivre.

L'anime relate la nouvelle vie de Kana, qui concilie la classe et son job d'appoint, avec ses collègues pleines d'entrain. Le scénario est orienté tranche de vie mais le style est burlesque, avec du fan service qui devient très lourd, avec notamment une des membres de l'équipe obsédée par les formes de ses copines en permanence. Pour vous donner un bref aperçu du genre, le chapitre de la distribution des exemplaires, en maillot de bain, dans les rues, précède l'épisode du bain public toutes ensemble.

Le générique de début de Princess Lover donne également une impression de comédie extravagante, avec des images de princesse qui débarque en carrosse au lycée.  Les personnages ont des airs de déjà vu avec une sosie de Moka de Rosario+Vampire et une protagoniste qui ressemble à Saber de Fate Stay Night.

Le scénario fait dans la démesure. Le jeune Teppei Arima, qui a toujours vécu modestement, a perdu ses parents et il est accueilli par son grand père maternel, le chef du richissime groupe Arima. Celui-ci le désigne publiquement comme son successeur, dès la première réception à la quelle il participe. Teppei se retrouve alors dans une immense bâtisse rien que pour lui, avec toute une armée de domestiques. Mieux, il apprend qu'il a une fiancée, Sylvia van Hossen, une escrimeuse hors pair.

Quant à la nouvelle école qu'il fréquente, il s'agit du meilleur établissement privé du pays, qui s'étend sur des centaines d'hectares et les généreuses donations de son grand père fait de Teppei un élève très en vue. Sur place, il retrouve Sylvia mais également Charlotte Hazellink, une princesse qu'il a sauvée des griffes de voyous.

Le côté grand guignolesque rappellent des titres tels qu'Akane Iro ni Somaru Saka. L'histoire sent le harem à plein nez, avec une liste à rallonge de filles qui gravitent autour de Teppei. Est-ce pour autant un anime à oublier au plus tôt? Pas si sûr. Le récit débute sur une touche dramatique, avec la disparition des parents de Teppei, sous la forme d'un accident qui maquillerait en fait un crime. Les aspects burlesques et insouciants prédominent mais des petites touches dramatiques percent ça et là, qui laissent espérer quelque chose de plus consistant.

J'avais bien aimé les personnages et le début de la première série de Spice & Wolf mais j'avais trouvé l'ensemble un peu décousu avec les étapes successives du voyage de Lawrence et Horo, agrémenté de notions commerciales qui apportait un plus à l'atmosphère mais pas forcément à l'histoire.

Spice & Wolf II commence sur de meilleures bases, avec un zoom sur les relations entre les deux principaux acteurs, mis à l'épreuve. Lawrence et Horo arrivent dans une ville, à la veille d'un festival, Horo recherchant toujours à rejoindre sa patrie d'origine, dont elle a oublié la localisation exacte. Les événements font que le lien semble se briser entre les deux complices et Lawrence est défié par un jeune marchand, tombé amoureux d'Horo, un garçon qui croit avoir affaire à une jeune fille liée à Lawrence à cause d'une dette.

Avec Bakemonogatari, je pensais avoir l'OVNI des sorties du troisième trimestre. Finalement, Umineko no Naku Koro ni est pas mal non plus dans le genre. Dans cette histoire, la famille Ushiromiya se retrouve au complet sur un îlot que le grand père possède. Toute la descendance est là, les enfants et les petits enfants. Si les plus jeunes profitent du séjour, les adultes discutent affaire et mettent en cause la mauvaise gestion de l'aîné. Tous ont des soucis financiers et cherchent à mettre la main sur le magot légendaire de leur père, des tonnes d'or cachées, qu'il a utilisées pour lancer une entreprise prospère.

Le grand-père est toujours vivant mais il vit reclus dans son étude, à l'étage de la maison. Il a commencé à perdre la raison et il voue un culte à Béatrice, dont un portrait orne l'entrée des lieux. Il s'agirait d'une sorcière avec qui, il aurait fait un pacte pour obtenir l'or. Les autres membres de la famille ne croient pas à l'existence de Béatrice mais des événements surprenant arrivent, des signes de présence  d'une personne extérieure à la maisonnée. Vient ensuite une missive inquiétante signée Béatrice qui indique qu'elle reprendra son bien et tous les fruits du grand-père. Le lendemain matin, six personnes manquent à l'appel et des inscriptions écrites avec du sang sont au trouvées au dos d'une porte.
   
L'histoire ne se fait pas dans la dentelle et frappe fort dès les premiers morts, à la manière d'un film d'horreur. Le récit ne s'arrête pas là, et met en balance le côté surnaturel avec l'aspect machination d'une personne, qui voudrait ainsi semer la confusion au sein d'un groupe, complètement coupé du monde extérieur. Les hypothèses sont toutes abordées telles que celle stipulant que le coupable se ferait passer pour mort.

Le jeu est prenant et vous avez envie de voir la suite pour connaître le dénouement. D'un autre côté, le scénario semble un peu léger pour tenir ainsi pendant toute la série mais en fait, il s'interrompt. Le soufflé se dégonfle brusquement mais à peine avons-nous le temps d'atterrir, que des nouveautés relancent l'histoire, sous un angle visiblement différent. Peut-être que la fin sera une déception mais pour l'instant, c'est bien ficelé.


Umineko

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 11/08/2009 à 01:36
    hikaru-san a dit

    Du bon et du moins bon.

    Spice of wolf II : Après avoir beaucoup apprécié la première saison, j'attendais la suite avec impatience. Et c'est avec un grand plaisir que j'ai retrouvé ce couple qui se taquine toujours autant et une Horo toujours aussi craquante. la technicité des dialogues ajouté à mon niveau sommaire en anglais font que j'ai un peu de mal à suivre les dialogues mais je m'accroche . Comme ce fut le cas lors de la première saison, j'espère une deuxième partie un peu moins technique. A suivre avec attention .

    Umineko no Naku Koro ni: Tout commence par un opening magistral qui m'a vraiment pris aux tripes . Dans cet animé se mêle une succession de meurtres dans un cadre isolé, une ambiance pesante, des événements surnaturels sur fond de mystère, miam . Je vais faire un parallèle avec higurashi et je préfère la tension et l'aspect horrifique du premier arc de celui-ci. Cependant la deuxième partie du cinquième épisode était vraiment surprenante et pose des bases intéressantes pour la suite.
    Un bémol quand même, les protagonistes doivent être vraiment aveugles pour ne pas s'apercevoir de l'attitude pour le moins bizarre de la jeune fille. Je vais continuer à suivre ce bain de sang avec plaisir, en espérant que la tension et l'aspect horrifique soient un ton au dessus.

    Needless : Personnellement , ce fut une bonne surprise. D'habitude je ne suis plus friand de se style se résumant à une succession de combat.Mais ici, derrière un scénario convenu et une animation minimaliste se cache une touche humoristique que j'apprécie particulièrement ,et qui frise le " n'importe quoi " par moment . De plus l'animé est annoncé sur 13 épisodes, on va surement éviter les ellipses et HS pour se concentrer sur l'essentiel , Ouf !!!

    Zan Sayonara Zetsubô Sensei : Rien de nouveau un style et un animé que j'apprécie par moment et d'autres moins.

    Princess Lover : Animé de type harem, rappelant sur certains points Monsieur est servi. A noter une jolie censure sur les pantsu shots , surement pour laisser le privilège aux acheteurs ( pervers ? ) de l'édition DVD . J'attends également un coté romantique et dramatique plus important car l'humour ( dans la majorité des cas ) ne m'atteint pas .

    Maintenant ce que j'ai beaucoup moins aimé.

    Kanamono : Un animé à tendance ecchi et fortement ( excessivement même ) Yuri . Je n'ai regardé que le premier épisode , attendant impatiemment que les 24 minutes se terminent, un humour qui n'a fait que ricocher sur moi suivi d'une mort cérébrale au terme de cet épisode. Voila, à la poubelle .

    fight Ippatsu! Juden-chan!: Même constant que le précedent . Un néant abyssal sur le premier épisode agrémenté d'une forte touche ecchi (comme c'est peu commun ) , ponctuée par les fuites urinaires de l'héroïne, ( quel bon gout messieurs ). Pas mon style mais, je vais peut-être reprendre au 2 ème épisode, pour confirmer mes premières impressions.( je suis un peu maso par moment )

    Element Hunter :Celui-la, je me souviens plus trop, pour la simple et bonne raison que je me suis endormi sur le première épisode.Je passe mon tour.

    Taishô Yakyû Musume : Je n'ai pas eu le temps de le suivre, mais les animé sportifs attirent toujours mon attention. A voir

    Yoku Wakaru Gendai Mahô : comme le précédent et cette fois-ci tes premières impressions ne me donnent vraiment pas envie de le voir.

    Au final, une assez bonne fournée d'été , mais le plus important est pour moi la sortie D' Evangelion 2.0 que j'attends énormément.

  2. Le 11/08/2009 à 08:22
    Ado a dit

    Marrant quand un blog post une image d'umeniko c'est toujours un spoiler XD (ici l'illustration de l'ep 4 si je ne m'abuse)

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