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Les anime de l'été 2009 (1/2)

Par le :: Découvertes

series , mangas , animes

Il est temps de se pencher sur les nouvelles séries de l'été qui remplacent souvent des titres du printemps, qui viennent de se terminer au bout de douze ou treize épisodes. Dans cette première partie, j'aborde G.A. Geijutsuka Art Design Class, Sora no Manimani, Umi Monogatari - Anata ga Ite Kureta Koto, Aoi Hana, Bakemonogatari, Canaan et Tokyo Magnitude 8.0.

G.A. Geijutsuka Art Design Class, adapté du manga éponyme, vous plonge dans une école d'arts graphiques, avec des personnages aux caractères plutôt spéciaux si jamais vous les croisiez dans la réalité. En revanche, pour une série comique, nous retrouvons les archétypes connus des protagonistes qui partent dans leur délire.

Je suis complètement resté hermétique devant le premier épisode mais je reconnais l'originalité d'aborder des thèmes liés au design, entre deux sketches. Vous avez la démonstration des propriétés des peintures, plus ou moins efficaces et adaptées aux travaux, mais il est difficile d'en extraire quelque chose d'intéressant si l'humour à coup de personnages SD - super deformed - vous passe au-dessus.

Bizarrement, Sora no no Manimani passe mieux alors que c'est loin d'être l'anime du siècle : Saku a vécu une expérience traumatisante dans sa petite enfance, où il a du supporter la petite Mihoshi, une féru des étoiles, qui l'emmenait de force dans ses expéditions. La veille de son départ définitif, cela s'est soldé par un séjour à l'hôpital pour Saku. Sept ans après, il revient habiter en ville et intègre le lycée. Manque de pot, Mihoshi, qui fréquente le même établissement le repère et lui saute dessus, comme si c'était son amour d'enfance. Par la même occasion, elle veut l'enrôler dans le club d'astronomie qui manque de monde.

Bref, non seulement, c'est vu et revu mais en plus, vous sentez que cela ne va pas voler bien plus haut que lorsque cela a commencé. Techniquement et visuellement, il n'y a rien d'extraordinaire mais le côté classique rend l'ensemble plus que supportable. Je dirai que le côté burlesque est plus digeste.

Pour l'instant, Umi Monogatari - Anata ga Ite Kureta Koto, est à classer dans les gentilles histoires en revisitant le conte des petites sirènes qui veulent se frotter aux hommes. Le récit commence doucement avec une bague qui finit au fond de l'eau et deux créatures de la mer, Marin et Urin, qui veulent la rendre à son ou sa propriétaire. Les voilà parties à la surface et elles finissent par trouver l'heureuse détentrice, Kanon, une lycéenne, qui n'a qu'une envie, se débarrasser du bijou, qui lui a été offert par son ex qui l'a plaquée méchamment.

Le premier épisode permet aux personnages de se rencontrer et se termine sur une note fantastique, avec l'apparition d'une force visiblement maléfique. L'aspect tranche de vie devrait laisser la place à une histoire plus axée sur l'aventure mais même si le prologue s'achève sur un suspense intenable, je doute que j'aille m'y intéresser de plus près.

Au premier abord, Aoi Hana, est la bonne surprise du lot, avec un récit cent pour cent tranche vie au début. Le character design est plaisant, avec un style de dessin remarquable et des décors extrêmement bien fait. La série se déroule à Kamakura, un endroit très touristique, que vous êtes amené à visiter un jour ou l'autre si vous allez au Japon. Vous reconnaîtrez facilement des paysages et notamment les gares et les trains caractéristiques du coin, qui vous replongent dans une région sympathique.

Le récit met en scène deux amies d'enfance, Akira et Fumi, qui se sont perdues de vue, suite au déménagement de Fumi. Dix ans après, alors que Fumi est revenue avec sa famille, elles se rencontrent par hasard dans le train mais sans se reconnaître. Fumi est devenue une belle jeune fille, grande et élancée, alors qu'enfant, elle était plus petite qu'"Acchan", petit garçon manqué, qui s'est féminisée au fil des ans mais qui n'a pas beaucoup grandi. Finalement, elles découvrent qui elles sont lorsque leurs mères respectives se revoient en leur compagnie.

L'histoire avant à son rythme, lentement, avec des petits riens, mais sachez que Aoi Hana est avant tout un manga Yuri – amour entre filles – à l'origine. Le premier épisode comporte quelques prémices mais dès le deuxième, c'est parti à fond, donc si cela n'est pas votre tasse de thé, vous n'allez pas faire long feu devant la série.

L'OVNI du mois s'intitule Bakemonogatari, une production du studio Shaft. Koyomi Araragi est en dernière année du lycée et fait étonnant, il semble s'intéresser à une fille de sa classe, Hitagi Senjôgahara, alors qu'il en reste en général distant avec ses camarades. En fait, il vient de la réceptionner alors qu'elle tombait dans le vide et il l'a trouvée très légère. En sortant de la classe, il se fait agresser par la jeune fille, qui lui plante carrément un cutter et une agrafeuse dans la bouche, en le sommant d'arrêter de poser des questions à son sujet.

Cependant, contrairement aux apparences, Koyomi est un garçon exceptionnel, avec une capacité de guérison surnaturelle. En fait, il a failli devenir un véritable vampire et il décide de présenter Hitagi au mentor qui l'avait fait redevenir humain.

Les premières scènes laissent craindre une intrigue sans queue ni tête, à coups d'envolées lyriques abracadabrante mais à la réflexion, l'histoire tient la route, avec une bonne logique, en faisant abstraction des personnages frapadingues. La réalisation peut choquer, avec la succession de plans coupés et de motifs colorés qui donnent du rythme et qui reflète la marque de fabrique de l'équipe technique.

Dès que vous tombez dessus, vous reconnaissez les recettes visuelles utilisées dans  Ef - a tale of melodies et d'Ef - a tale of memories et bingo, il s'agit de la même personne aux commandes : Akiyuki Shinbo, donc pas de surprise outre mesure. A la rigueur, les effets sont mieux adaptés à une histoire fantastique qu'à un récit ultra romantique. Le tableau met quand même beaucoup de temps à se mettre à place et le premier épisode sonne un peu creux.

Canaan est la série qui s'appuie des valeurs sûres,  une intrigue à suspense et de l'action à foison, avec des personnages charismatiques. Le premier épisode débute en pleine festivité à Shangaï, où la snipper Canaan est en prise avec des hommes en main, qu'elle abat après moult acrobaties et après avoir emmené son amie photographe en sécurité, hors de la scène d'action. Visuellement, c'est réussi et la réalisation impose un rythme soutenu, en omettant toute éclaircissement sur les acteurs et les enjeux, afin de vous faire nager en plein mystère et distiller les éléments goutte à goutte.

Petite remarque, le réalisateur est Masahiro Ando, pas extrêmement connu mais qui a été propulsé à la direction du film Sword of the Stranger, qui est sorti au cinéma, en France, en mai 2009 alors qu'il n'avait pas une énorme expérience de réalisation. Canaan est d'ailleurs la première série qu'il réalise. Il était jusqu'à présent que réalisateur d'épisodes sur True Tears ou encore Rahxephon.

Tokyo Magnitude 8.0 est sans doute le titre, le plus attendu, car il s'agit d'une nouvelle production du studio Bones, après la semi déception de X'amd Lost Memories et après le film d'Eureka Seven, à la tournure inattendue. Le récit est une sorte de fiction réalité car il s'agit de relater les impacts du prochain grand tremblement de terre que tout le monde prédit et qui ravagera Tôkyô : Le big One. La série montre quelques images choc au début mais revient rapidement sur la vie banale de Mirai Onosawa, une collégienne qui entame ses grandes vacances d'été sans entrain, avec des parents qui se disputent. Elle doit accompagner son petit frère à une exposition sur les robots, où elle finit par s'ennuyer. Alors qu'elle l'attend à l'extérieur, la terre se met à trembler.

Le character design signé par Atsuko Nozaki fait pâle figure par rapport à ce que nous avait habitué le studio jusqu'alors, même si l'animation reste bonne, sans être exceptionnelle. Le scénario entre dans le vif du sujet après une période inévitable pour mettre les personnages en situation. A suivre pour se faire une meilleure idée.


Sora no Manimani

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 17/07/2009 à 01:50
    cdt a dit

    Le premier épisode de Tokyo Magnitude 8.0 pose surtout un contexte réaliste avec le portrait d'une vraie adolescente , mais vivement la suite pour les choses sérieuses.

  2. Le 20/07/2009 à 01:31
    hikaru-san a dit

    Globalement la fournée de cette été me plait beaucoup plus que celle du printemps dernier.


    Bakemonogatari:En effet c'est un sacré OVNI. La réalisation me fait aussi penser à Soultaker du même réalisateur. Le troisième épisode possède un ton nettement plus léger , mais la fin subodore un retour au surnaturel.

    Aoi hana:Une excellente surprise, Un récit plaisant à suivre et rempli de tendresse.Pourvu que ça continue

    Sora no Manimani: Le chara-design me fait penser à celui de Kaleidostar, mais la ressemblance s'arréte la. L'histoire n'est pas trés originale, mais le thème de l'astronomie m'intéresse. Je vais le suivre juste pour ça.

    Tokyo Magnitude 8.0 :L'un des animés que j'attendais le plus , le premier épisode met bien en place l'aspect psychologique de l'héroïne et son désir d'une vie meilleure . j'espère juste un traitement efficace de l'aspect survie après une catastrophe naturelle .

    Canaan: Visuel et animation au dessus de la moyenne, un animé d'action que je vais prendre plaisir à regarder

    Umi Monogatari:Génériques reposants ,le combo Magicals girls/tranche de vie est, je trouve, plaisant à suivre . En plus la présence de Jun'ichi Satō ( Princess tutu, Kaleido star ) à la réalisation va me pousser à en voir plus.

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