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Les anime de l'été 2008 (2/2)

Par le :: Découvertes

series , films , oavs , mangas , 1996 , 2008

J'entame ma deuxième vague de présentations avec un bon nombre de titres estivaux : World destruction, Zero no Tsukaima - Princesses no Rondo, Slayers Revolution, Tetsuwan Birdy Decode, Yajushiji Ryôko no Kaiki Jikenbo, Nogizaka Haruka no Himitsu, Takane no Jitensha et enfin Mahô Tsukai ni Taisetsu na Koto - Natsu no Sora.

Tout droit sorti d'un role playing game, dont la sortie est fixée au 25 septembre 2008 au Japon, sur la Nintendo DS, World Destruction - Sekai Bokumetsu no Rokunin nous plonge dans un monde d'heroic fantasy où les humaines côtoient les hommes bêtes qui dominent le pays. Kirie Irunisu vit tant bien que mal en se faisant justement passer pour un homme animal mais ses projets de carrière tombent à l'eau car une jeune femme l'implique dans un combat, où son masque tombe. Il se retrouve à écumer les chemins avec sa nouvelle compagne de route, Morte Ashera, qui fait partie d'un mystérieux comité de destruction du monde.

Sega lance la promotion de son jeu par un tir groupé, avec une adaptation en manga et la version animée. Production IG s'est chargé de la série télévisée mais l'histoire est pour l'instant bien banale et mixte avec difficultés les personnages animaux et humains. Kirie est l'archétype de l'anti-héros qui découvre qu'il a des pouvoirs tandis que Morte est la forte guerrière qui se fragilise. Retenez juste que la doubleuse de cette dernière est Mâya Sakamoto, une Seiyû célèbre au Japon.

Zero no Tsukaima - Princesses no Rondo est plus ce que j'appellerai du comico-fantasy, que de l'heroic fantasy. Il s'agit déjà de la troisième saison des aventures de Louise, la magicienne zéro et de son acolyte terrien, Saito. Au tout début de l'histoire, Louise a provoqué la venue de Saito, suite à une invocation ratée et a du l'accepter comme servant. Dans ce troisième opus, les relations sont devenues beaucoup plus étroites entre les deux tourtereaux mais le lien magique qui les unissait disparaît brusquement. C'est la même équipe du studio JC Staff qui est aux commandes donc pas de surprise à attendre de ce troisième volet qui s'inscrit dans la continuité des deux précédents.

Un autre retour beaucoup plus étonnant est celui de Slayers, qui ressuscite sous la forme d'une quatrième série, Slayers Revolution, alors que le dernier film, Slayers  Premium remonte à 2001. Le premier épisode commence par un assaut de bateau pirate, où vous finissez par vous demander qui sont les gentils dans l'histoire. Lina se montre toujours aussi destructrice tandis que Gourry reste le même guerrier tête en l'air. Nous retrouvons également Amelia, suivie par Zelgadis. Ils sont suivis par Wizer, un inspecteur spécial du royaume du Luvinagard. Un autre personnage mascotte apparaît également, Pocotta, qui se distingue dès le deuxième épisode en produisant un Dragon Slave à faire pâlir de jalousie de Lina Inverse.

Plus de dix ans après la fin de la dernière série, Slayers Try, les producteurs ont réussi le tour de force de réunir la même équipe technique et les mêmes doubleurs pour les personnages principaux. Vous avez ainsi la célibrissime Megumi Hayashibara qui prête sa voix à Linna Inverse et qui interprète les génériques de fin et de début. L'anime a tout de suite un air de fin des années quatre vingt dix, plutôt que d'être une production actuelle. La nouvelle série devrait ravir les fans mais je ne suis pas sûr qu'elle plaise à ceux qui la découvrent.

Tetsuwan Birdy ne date pas d'hier non plus avec un premier manga qui a commencé en 1996 et une première adaptation en quatre OAVs la même année. L'histoire est de la science fiction, avec une inspectrice interstellaire qui vient poursuivre son enquête sur la Terre. Humaine le jour, elle devient un redoutable agent la nuit, une superwoman qui sillonne la ville. Suite à une mission qui s'est mal terminée, elle doit héberger dans son corps la conscience d'un jeune lycéen, Tsutomu Senkawa. La jeune femme et le jeune homme partagent à tour de rôle la même enveloppe corporelle et doivent apprendre à coexister. L'ambiance des deux premiers épisodes est très sympathique.

Dans Yakushiji Ryôko no Kaiki Jikenbo, Ryôko Yakushiji est également une brillante enquêtrice, ou plus exactement superintendante à la police métropolitaine de Tokyo. Elle est également un modèle de femme fatal et mène ses subordonnés à la baguette. Junichiro Izumida est l'un d'entre eux et doit supporter les caprices de sa supérieure. L'équipe est confrontée à des cas très mystérieux et dès la première affaire, Ryôko et Junichiro doivent enquêter sur des cas de momification spontanée. La série est techniquement de qualité et non sans humour, avec le comportement extravagant de Ryôko. Le thème autour polar fantastique reste cependant assez terne, après avoir vu les deux premiers épisodes.

J'ai plus de mal à cerner Nogizaka Haruka no Himitsu. L'intrigue est pour le moins extravagante avec Haruka Nogizaka, la coqueluche du lycée qui est première en tout mais qui cache un secret aux yeux de tous : C'est une otaku refoulée. Yûto Ayase est l'un de ses camarades de classe anonyme mais le hasard va lui faire découvrir et partager son secret. Yûto ne s'intéressait plus vraiment aux anime mais il est tenu au courant via son ami d'enfance Nobunaga, encore très fan. Contrairement à d'autres séries qui présentent le monde animefans de façon caricaturale ou complètement burlesque, le secret d'Haruka Nogizaka prend la forme d'un roman à l'eau de rose.

Takane no Jitensha est un one shot d'une vingtaine de minutes, qu'il convient de mentionner. Le scénario original a remporté les sixièmes Animax awards en 2007 et a été porté en animation cette année par le studio A1 Pictures.  L'histoire met en scène Takane, un jeune garçon qui aspire à changer de bicyclette et qui étudie à fond pendant l'été pour réussir ses examens. Sa mère lui a promis un nouveau vélo s'il obtenait une bonne place. Pendant ce temps, un mystérieux personnage entre en ville.

L'anime associe en peu de temps une histoire tranche de vie avec des éléments fantastiques, qui rappellent quelque peu le Voyage de Chihiro, un instant. Je vous conseille le titre.

Je conclus les présentations avec Mahô Tsukai ni Taisetsu na Koto - Natsu no Sora. L'anime est l'adaptation du manga éponyme, qui est lui-même un spin-off de Mahô Tsukai ni Taisetsu na Koto, plus connu chez nous sous le nom de Someday's Dreamer. Cette fois-ci nous suivons l'apprentissage de Sora, qui habite Hokkaido et vient suivre sa formation à Tôkyô. La jeune magicienne alterne les études à l'école avec les sessions pratiques avec son superviseur, auprès de clients.

Someday's dreamer m'a laissé peu de souvenirs si ce n'est un dessin des personnages décevant dans l'anime. Là, avec le volet Sora, nous en prenons plein les yeux en ce qui concernent les paysages, qui sont magnifiques. Le character design est commun et les musiques aussi, je dirai, mais l'histoire débute de manière plus intéressante que l'opus original, même si nous retrouvons un sujet similaire avec l'apprentissage de la vie et le gain de maturité.

Sora est quasiment l'antithèse de Yume et se révèle une grande magicienne en herbe, tout en suivant un chemin semblable en essayant d'aider des clients plutôt que d'appliquer bêtement sa magie. L'intrigue s'enrichie aussi avec la présence d'un camarde pas du tout doué et qui renie quasiment sa nature de mage.  Les premières minutes peuvent vous faire craindre un développement très lent, où vous pouvez contempler des scènes vraiment de qualité pour un produit télévisuel mais où il ne se passe pas grand-chose. Heureusement, le premier épisode finit en apothéose pour vous donner envie de visionner la série qui devrait, hélas, déjà s'achever d'ici la fin de l'été.

Maho Tsukai ni Taisetsu na Koto - Natsu no Sora

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 23/07/2008 à 01:07
    Hikaru a dit

    tu m'as donné envie de regarder Mahô Tsukai ni Taisetsu na Koto - Natsu no Sora. Etant donné que je souhaite voir Someday's dreamer depuis pas mal de temps déja, je vais y jeter un coup d'oeil ( l'image est assez sublime je trouve )

    Pour Nogizaka Haruka no Himitsu, je ne m'attendais pas à quelque chose de très intéressant, et le premier épisode à confirmer mon attente.

    Zero no Tsukaima - Princesses no Rondo reprend là ou la deuxième série s'était arrêté, avec toujours un coté ecchi trés prononcé,j' espère que l'histoire sera plus intéressante mais j'en doute.

    Pour finir j'ai beaucoup apprécié, les premiers épisode de "birdy" et les 2 premiers épisodes de slayers révolution avec une lina toujours aussi excentrique et démoniaque, on reprend les principes des anciennes saisons, à conseiller plutôt aux fans.


  2. Le 27/07/2008 à 16:47
    Jacut a dit

    #1 Mouais, ce titre est très beau, mais encore plus soporifique que le premier, il faut vraiment être fan pur et dur de slice of life/romance pour aimer.

    Sinon, pour moi, l'anime de l'été c'est incontestablement (et d'au moins deux ou trois longueurs) Yakushiji Ryôko no Kaiki Jikenbo, un anime brillant, intelligent, superbement réalisé, intense et très original tiré du roman de Yoshiki Tanaka (Legen of the Galactic Heroes, The Heroic legend of Arslan...).

  3. Le 03/08/2008 à 23:29
    Bayounette a dit

    Chocolate Underground m'a l'air pas mal tout de même...

    Pour ce qui est de "Nogizaka Haruka no Himitsu", c'est du shojo pur et dur mais je trouve ça rafraichissant et léger pour l'été, on débranche son cerveau pendant 25 mn xDD

  4. Le 11/08/2008 à 09:55
    Axel Terizaki a dit

    Nogizaka Haruka no Himitsu se révèle très sympathique passé le premier épisode (voire le 2 aussi) et Haruka a l'air moins cruche qu'elle ne le laisse entrevoir. Si on peut tolérer un peu de ecchi de temps à autre ça reste une jolie petite romance.

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