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Impressions sur les anime du printemps (5/3)

Par le :: Découvertes

2005 , series , oavs , mangas , mitsuru_adachi , animes

Il est temps de mettre un terme à cette série billets car nous allons bientôt passéer aux anime de l'été, mais je tenais à mentionner encore quelques titres.

Tout d'abord Wellber no Monogatori, les soeurs Wellber, produit par le studio IG qui nous offre le très bon Seirei no Moribito en ce moment.  Nous sentons que l'anime est techniquement au-dessus de la moyenne, avec moult utilisations des images de synthèse, harmonieusement incorporé dans les scènes. Cependant, il y a un fossé entre cette qualité et le style de la série.

L'histoire se déroule dans un monde de pseudo heroic fantasy. Une voleuse hors pair sévit dans la ville tandis qu'un mariage arrangé se prépare au château. Pendant la nuit, la princesse est surprise en train de tuer son soupirant, un prince venu sceller un traité de paix par ce mariage. Ce geste a des répercutions considérables et le royaume n'a d'autre choix que de déclarer la princesse hors la loi pour éviter la guerre avec le pays voisin qui a perdu son prince et qui réclame la tête de son assassin. Le hasard fait que la princesse se retrouve associée avec la voleuse dans sa fuite.

La trame est pour le moins classique et la maigre originalité repose sur les personnages secondaires dont un char d'assaut vivant, qui vient plomber le sérieux du récit, à défaut d'en relever la consistance. Bref, le titre a le mérite de donner une idée claire de ce qui nous attend par la suite mais, à moins de rebondissements, il nous incite à ne pas continuer la série.

Autre titre a priori classique, Ôkiku Furikabutte est une nouvelle série sur le baseball avec en ligne de mire l'épopée d'une équipe vers le Koshien. L'approche est pour le moins originale avec un lanceur qui n'a rien d'un champion. Mihashi est féru de baseball et a passé ses années au collège au poste de lanceur de l'équipe, mais pas grâce à ses capacités mais grâce à l'influence de son grand père, maître des lieux. Les autres joueurs, parfois plus doués, ne l'ont guère appréciés et ont du supporter défaite sur défaite, tellement Mihashi a des lancés lents.

En arrivant au lycée, Mihashi décide de s'inscrire au club de baseball, quitte à n'avoir qu'un rôle subalterne mais oh surprise, le club vient juste de se former et aucun des participants n'a été déjà lanceur. Mihashi se retrouve à nouveau au poste clef, dans un nouveau groupe, où il ne se sent pas à l'aise. La situation est légèrement différente car le receveur décèle une véritable maîtrise et une technicité dans ses lancés certes lents mais précis.

Au-delà de l'intrigue, il est plaisant de découvrir tous les membres de l'équipe et de suivre les méthodes d'entraînement atypiques, orchestrées par les entraîneurs. Mihashi est une vraie tête à claques mais cela change vraiment des personnages batailleurs de Mitsuru Adachi. Certaines répliques qui sortent de la bouche des protagonistes surprennent à l'écran mais cette liberté de ton est sans doute un reflet du manga original.

The Skull Man est une série qui a commencé un peu plus tard que les autres mais c'est l'un des titres attendus pour les fans de super héros mystérieux et d'ambiance sombre. Conçu par le studio Bones, l'histoire avance tout doucement avec des meurtres non élucidés qui mettent en cause un individu de l'ombre, the Skull Man. Hayato Mikogami, journaliste, lance son enquête.

Le tout premier manga original de Skull Man date des années soixante dix et une suite a été dessinée à la fin des années quatre vingt dix. L'ambiance y est morbide mais le titre a rencontré un vif succès qui rend étonnant une adaptation aussi tardive, une adaptation qui ne devrait pas dépasser les treize épisodes.

Hitohira
a débuté un mois plus tôt que The Skull Man mais la série a fait peu de bruit jusqu'à présent. Adaptée à partir d'un manga paru en 2005, elle relate l'évolution d'une jeune fille timide, Asai Mugi, qui vient à se métamorphoser progressivement en intégrant le club d'art dramatique dans son lycée. Rien d'extraordinaire mais le titre devrait ravir les fans de shôjô, style Glass no Kamen, version soft.

La cinquième série que je mentionne ici n'est pas à proprement parler une nouveauté puisqu'il s'agit de la suite de Victorian Romance Emma, une série que j'avais beaucoup appréciée l'année dernière mais qui m'avait laissé sur la faim par rapport au manga. A quelques nuances près, nous retrouver des génériques similaires et tout le charme de la première série. Il faut certes se réhabituer au dessin un peu spécial des personnages mais la réalisation se débrouille franchement bien pour mener son sujet. Pourtant, l'intrigue est particulièrement tirée par les cheveux dans ce deuxième opus.

Je ne traiterai pas d'autres séries télévisées et je passerai donc sur des titres a priori burlesques, voir complètement loufoques, comme Kami Chama Karin, Lucky Star ou encore Tôka Gettan. Je dirai cependant deux mots sur Murder Princess, une série de six OAVs. Cette fois-ci c'est signé par le studio Bee-train qui enchaîne les sorties à raison d'un volume par mois.

Un château est pris d'assaut par un savant et ses robots qui viennent à bout des soldats armés de lances et d'épée. Alita, la princesse des lieux parvient à s'enfuir et une phénomène étrange la fait changer de corps et elle prend possession de celui de  Fallis, une chasseuse de prime, qui devient, elle, la princesse, suite à cet échange. Autant Alita est timorée et élégante, autant Fallis est sans gêne et sans manière. Fallis accepte de jouer le rôle de la princesse et la voilà revenue reprendre possession du château à sa manière. Finalement, ce n'est pas une mauvaise chose d'avoir un pouvoir fort en place.

Le scénario ne fait pas dans la dentelle en massacrant quasiment tous les occupants du château mais l'ambiance reste pourtant bon enfant avec un mélange de combats sans surprise et de traits d'humour des plus communs. C'est loin d'être l'anime de l'année contrairement à ce que tenteraient de la faire croire les bandes annonces.

J'en profite également pour signaler l'arrivée de la première OAV de Tales of Symphonia le 8 juin 2007. Le titre Game Cube a bien cartonné et les bandes annonces semblent prometteuses même si le premier aperçu ne semble pas se hisser au niveau de la cinématique d'introduction du jeu. Les producteurs ne prévoient que quatre volets pour l'instant, avec un deuxième volume qui devrait voir le jour au mois d'août. 

Ookiku Furikabutte

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Commentaires sur ce billet:

  1. Le 31/05/2007 à 22:54
    Alviarin a dit

    Oofuri est vraiment plaisant parce que l'excerbe est mise sur les personnages et non sur des aptitudes physiques ou techniques démesurées, comme c'est si souvent le cas dans les animes sportifs.

    Hitohira est un titre que je suis particulièrement, puisque le thème est sympathique, et que le personnage principal est carrément attachant. Son agoraphobie chronique est un délice je trouve. Dommage que les subs mettent bcp de temps a être disponibles.

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